Moyens de paiement B2B : guide pratique pour les entreprises

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Acceptez des paiements en ligne, en personne et dans le monde entier, grâce à une solution de paiement adaptée à toutes les entreprises, des start-up aux multinationales.

En savoir plus 
  1. Introduction
  2. Différences entre paiements B2B et B2C
  3. Cycle de paiement B2B
  4. Types de moyens de paiement B2B
    1. Paiements ACH
    2. Cartes de crédit ou de débit
    3. Virements bancaires
    4. Solutions de paiement numériques
  5. Traitement des paiements électroniques B2B
  6. Automatisation du processus de paiement B2B
  7. Processus de paiement récurrent en ligne
  8. Utilisation de Stripe pour les paiements B2B

Les paiements B2B sont souvent plus complexes que les transactions B2C (entre une entreprise et un particulier). Ils impliquent des cycles de paiement plus longs et tout un éventail de moyens de paiement. En 2022, le marché international de ces paiements a atteint 1 500 milliards de dollars et devrait dépasser les 3 700 milliards d'ici 2032, une évolution qui souligne l'importance croissante de ces transactions.

Cet article se penche sur les différences entre les paiements B2B et B2C, les différents types de moyens de paiement B2B et l'automatisation de leur traitement.

Sommaire

  • Différences entre paiements B2B et B2C
  • Présentation du cycle de paiement B2B
  • Types de moyens de paiement B2B
  • Traitement des paiements électroniques B2B
  • Automatisation du processus de paiement B2B
  • Processus de paiement récurrent en ligne
  • Utilisation de Stripe pour les paiements B2B

Différences entre paiements B2B et B2C

Les paiements B2B et les paiements provenant de particuliers se distinguent à plusieurs égards, notamment sur le plan de la complexité, des valeurs des transactions et des moyens de paiement typiques, ainsi que de la dynamique entre les parties concernées. Si l'évolution des technologies de paiement numérique comble progressivement le fossé à travers le gain de rapidité et de flexibilité dans les transactions B2B, de nombreuses différences majeures persistent encore. En voici quelques exemples.

  • Complexité et taille des transactions : les paiements B2B sont souvent plus complexes et impliquent des montants de transaction plus élevés que les paiements de particuliers. Ils peuvent correspondre à des commandes groupées, à des paiements récurrents pour des services ainsi qu'à des transactions qui nécessitent une facturation et des bons de commande détaillés. Les transactions B2B impliquent souvent des négociations relatives aux conditions de paiement, à des remises et aux échéances d'exécution. De leur côté, les paiements de particuliers sont généralement faciles et impliquent l'achat direct de biens ou de services. La valeur des transactions est souvent faible et le processus de paiement simple, avec des prix standardisés non soumis à négociations.

  • Moyens de paiement : les transactions B2B s'appuient sur divers moyens de paiement, y compris les virements bancaires, les chèques, les transferts électroniques de fonds (TEF), les paiements ACH, les lignes de crédit et, de plus en plus, les plateformes de paiement numérique conçues spécifiquement pour les transactions commerciales. Les conditions de paiement varient et offrent souvent des périodes de paiement étendues (par exemple, 30 ou 60 jours net). Les paiements de particuliers se font quant à eux généralement en espèces, par carte de crédit et de débit et via des applications mobiles et des systèmes de paiement en ligne comme PayPal. Ces transactions sont généralement immédiates ou effectuées en point de vente.

  • Dynamique relationnelle : les paiements B2B s'inscrivent souvent dans le cadre de relations commerciales. Cette dynamique peut impliquer des contrats négociés, une tarification personnalisée et des conditions de service sur mesure, tous susceptibles d'influencer le processus de paiement. La fiabilité et la sécurité de ces transactions sont également accrues en raison des montants élevés et de l'importance des fournisseurs. De l'autre côté, les paiements de particuliers sont généralement transactionnels et n'impliquent pas de contrats ni de négociations à long terme tandis que l'accent est mis sur la simplicité, la rapidité et la sécurité du processus.

  • Considérations réglementaires et fiscales : les paiements B2B impliquent des considérations réglementaires et fiscales complexes, y compris la nécessité d'une facturation détaillée et le respect de la législation sur les contrats, ainsi que des réglementations commerciales internationales, le cas échéant. Les entreprises doivent également gérer les implications de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), voire de la taxe sur les ventes, qui varient en fonction du pays ou de la région. Les paiements de particuliers sont soumis aux lois standard de protection des consommateurs et aux taxes sur les ventes, mais les exigences réglementaires relatives sont généralement moins complexes que celles qui régissent les transactions B2B.

  • Traitement des paiements et frais : les paiements B2B peuvent être soumis à des frais de traitement élevés, en particulier pour les transactions qui nécessitent des solutions de paiement spécialisées ou qui sont traitées à l'international. En fonction des volumes, les entreprises peuvent négocier des tarifs plus bas ou établir une relation avec un fournisseur privilégié. Les paiements des particuliers sont généralement soumis à des frais de traitement standardisés, et certains moyens de paiement tels que les cartes de débit ou certaines applications dédiées proposent des frais inférieurs à ceux des cartes de crédit.

Cycle de paiement B2B

Le cycle de paiement B2B englobe le processus de bout en bout utilisé par les entreprises pour effectuer des transactions avec d'autres entreprises. Ce cycle est plus complexe et plus subtil que les processus de paiement de particuliers et comprend plusieurs étapes, qui vont de la commande initiale au paiement final et aux activités post-paiement. Le cycle de paiement B2B se présente comme suit.

  • Création et émission d'un bon de commande : le cycle commence souvent avec la création et l'émission par le client d'un bon de commande à l'intention du vendeur. Ce document précise les produits ou services requis, dans quelle quantité et à quel prix, ainsi que les modalités de paiement associées. Il fait office d'offre d'achat légale.

  • Confirmation de la commande et génération de la facture : à réception du bon de commande, le vendeur confirme qu'il est en mesure d'honorer la demande et génère une facture. Cette dernière consigne les détails de la transaction, y compris les biens ou services fournis, le coût total ainsi que les instructions et conditions de paiement (par exemple, 30 ou 60 jours net). Les factures qui couvrent la fourniture de services peuvent être générées une fois la prestation réalisée.

  • Livraison des biens ou fourniture des services : le vendeur livre les biens ou fournit les services comme convenu. Il peut remettre au client un avis d'expédition, une confirmation d'accomplissement du service ou tout autre document pour attester de cette livraison. Cette documentation est par ailleurs souvent exigée par le client avant qu'il n'effectue le paiement.

  • Réception et inspection : lors de la livraison, le client inspecte les marchandises ou évalue les services pour s'assurer qu'ils répondent aux spécifications et aux normes de qualité convenues. Toute divergence peut donner lieu à des litiges, à des retours ou à des réajustements de facture.

  • Confirmation et traitement du paiement : lorsque les biens ou services livrés sont satisfaisants, le client approuve la facture en vue de son paiement. Dans les grandes entreprises, ce processus d'approbation peut être complexe et impliquer plusieurs services, tels que ceux en charge de l'approvisionnement, des finances et de la réception des biens ou services.

  • Exécution du paiement : le client effectue le paiement en utilisant le moyen de paiement convenu (transfert ACH, virement bancaire, chèque, plateforme de paiement B2B, etc.). Le choix du moyen de paiement peut être influencé par des facteurs tels que le montant de la transaction, la localisation du vendeur et les conditions de paiement.

  • Confirmation de paiement et rapprochement : le vendeur envoie une confirmation de réception du paiement au client. Les deux parties procèdent au rapprochement de la transaction dans leurs registres financiers respectifs afin de s'assurer qu'elle est correctement reflétée dans leurs systèmes comptables.

  • Résolution de litige : en cas de litige au cours du cycle (par exemple, concernant l'exactitude de la facture, la qualité des marchandises ou la prestation de services), les parties collaborent à la résolution du problème avant d'aller plus loin dans le cycle. Cette résolution peut passer par l'émission d'avoirs, un retour des marchandises ou la renégociation des conditions de paiement.

  • Rapports et analyses : une fois la transaction réalisée, les deux parties peuvent entamer un processus de reporting et d'analyse afin d'évaluer la santé financière de leur entreprise, d'évaluer les performances des fournisseurs et d'éclairer leurs futures décisions d'achat. Il s'agit d'une étape clé pour la planification financière et la gestion des relations avec les fournisseurs.

  • Tenue des registres et conformité : tout au long du cycle de paiement B2B, les entreprises sont amenées à consigner précisément et dans leur intégralité chacune des transactions, à des fins juridiques, fiscales et de conformité. Cette consignation implique notamment de conserver des copies des bons de commande, des factures et des relevés de paiement, et d'établir la correspondance avec chaque transaction.

Afin d'affiner la manière dont elles traitent les paiements et de protéger leur santé financière et leur efficacité opérationnelle, les entreprises ont par ailleurs tout intérêt à se pencher attentivement sur les questions suivantes.

  • Modalités de paiement : négociées entre le client et le vendeur, les conditions de paiement ont une incidence sur la trésorerie et la gestion du fonds de roulement.

  • Technologie et automatisation : le recours à la facturation électronique, aux plateformes de paiement et aux progiciels de gestion intégrés (ERP) contribue à rationaliser le cycle de paiement et à réduire les erreurs.

  • Sécurité et prévention de la fraude : compte tenu de la valeur généralement élevée des transactions B2B, ces paiements nécessitent des mesures de sécurité strictes pour prévenir la fraude et préserver l'intégrité des données financières.

  • Exigences internationales : les paiements internationaux peuvent impliquer des complexités supplémentaires, y compris la conversion de devises, des réglementations bancaires internationales et des implications fiscales.

Types de moyens de paiement B2B

Les différents types de moyens de paiement B2B varient en matière de rapidité, de coût, de praticité et d'adéquation aux différentes tailles de transaction et aux différents contextes commerciaux. Les principaux moyens de paiement utilisés dans le cadre des transactions B2B sont les suivants.

Paiements ACH

  • Description : les paiements ACH sont des paiements électroniques effectués via le réseau du même nom, qui permet de traiter rapidement et en toute sécurité les transactions réalisées aux États-Unis. Ces paiements, qui peuvent être de crédit ou de débit, constituent une option polyvalente pour toute une gamme de transactions B2B.

  • Avantages : les paiements ACH sont rentables, et leurs coûts de traitement sont généralement inférieurs à ceux des virements bancaires ou des cartes bancaires. Ils permettent de traiter de gros volumes de transactions et sont adaptés aux paiements récurrents du fait de leur coût peu élevé.

  • Inconvénients : le traitement des transactions ACH peut prendre un à deux jours ouvrables, ce qui peut être plus lent que d'autres solutions. Les transactions ACH internationales se veulent par ailleurs complexes en raison de l'implication de banques intermédiaires et de la nécessité de se conformer aux réglementations bancaires étrangères.

Cartes de crédit ou de débit

  • Description : les cartes de crédit et de débit sont des moyens de paiement courants pour les transactions B2B, en particulier pour les achats de faible valeur.

  • Avantages : les cartes permettent un traitement immédiat des transactions, sont parfois assorties de récompenses ou d'offres de cashback et incluent une protection contre la fraude. Pratiques pour les transactions en ligne et par téléphone, elles sont par ailleurs largement acceptées.

  • Inconvénients : les frais de transaction pour les paiements par carte de crédit et de débit peuvent être plus élevés que ceux associés à d'autres moyens de paiement B2B, en particulier pour les cartes de crédit. Le risque de fraude est également plus élevé par rapport aux moyens de paiement tels que les transferts ACH et les virements bancaires. De plus, en raison des frais, toutes les entreprises n'acceptent pas les cartes de crédit pour les transactions importantes.

Virements bancaires

  • Description : les virements bancaires impliquent le transfert électronique de fonds d'un compte bancaire à un autre sans l'intervention d'aucun établissement financier intermédiaire. Il s'agit d'une méthode rapide et sûre pour envoyer de l'argent, en particulier pour les transactions internationales.

  • Avantages : immédiats et définitifs, les virements bancaires offrent un niveau de sécurité élevé. Ils sont parfaitement adaptés aux transactions importantes et peuvent être utilisés pour les paiements nationaux et internationaux sans limite de transfert.

  • Inconvénients : le principal inconvénient des virements bancaires réside dans les frais élevés liés à l'envoi et à la réception de fonds. Autre élément important à prendre en compte : une fois qu'un virement a été initié, il ne peut plus être annulé.

Solutions de paiement numériques

  • Description : les solutions de paiement numériques tels que Stripe facilitent les transactions en ligne et peuvent procéder à des paiements via leurs propres soldes de compte. Ces plateformes offrent souvent des services supplémentaires tels que la facturation ainsi que des solutions d'automatisation et de gestion des comptes.

  • Avantages : ces solutions sont synonymes de simplicité, de rapidité et de flexibilité, et elles permettent aux entreprises d'accepter divers moyens de paiement par le biais d'une seule et même plateforme. De nombreuses solutions de paiement numériques offrent également des fonctionnalités de sécurité supplémentaires et la possibilité de gérer les transactions à distance.

  • Inconvénients : les frais peuvent varier considérablement et être plus élevés que ceux des virements bancaires directs ou des paiements ACH, en particulier lorsqu'il s'agit de traiter des paiements par carte de crédit. Le recours à un tiers implique également pour les entreprises de tenir compte des mesures de sécurité et de la réputation du service choisi.

Traitement des paiements électroniques B2B

Le traitement des paiements électroniques B2B repose sur une série de transactions numériques entre les entreprises. Ce processus permet d'exécuter les paiements plus rapidement, de réduire les coûts de traitement et d'améliorer la gestion des flux de trésorerie. Il fonctionne comme suit.

  • Initiation du paiement : le payeur (entreprise acheteuse) initie un paiement au profit du bénéficiaire (entreprise vendeuse) en échange de biens ou de services. Cette action intervient souvent après l'émission d'une facture par le bénéficiaire, qui détaille le montant dû ainsi que les conditions et les instructions de paiement. Le payeur choisit un moyen de paiement électronique (transfert ACH, virement bancaire, solution de paiement numérique ou autre) en fonction de facteurs tels que le coût, la rapidité et la commodité.

  • Autorisation du paiement : avec certains moyens de paiement, en particulier ceux qui impliquent des cartes de crédit ou de débit, ou encore des portefeuilles électroniques, le payeur doit autoriser le paiement. Cette autorisation peut impliquer la saisie d'informations de paiement sur un portail en ligne sécurisé, l'utilisation d'un portefeuille électronique ou la fourniture de renseignements par téléphone. Pour les paiements ACH et les virements bancaires, l'autorisation peut faire partie de la configuration de l'instruction de paiement sur la plateforme bancaire du payeur.

  • Traitement du paiement : une fois la transaction initiée et autorisée, elle est traitée via le moyen de paiement électronique choisi.

    • Paiements ACH : regroupées en lots, les transactions sont traitées via le réseau ACH La banque du payeur envoie une demande à la banque du bénéficiaire par l'intermédiaire du système ACH, et les fonds sont transférés électroniquement entre les comptes, généralement dans un délai d'un à deux jours ouvrables.
    • Virements bancaires : la banque du payeur transmet les fonds directement sur le compte bancaire du bénéficiaire par l'intermédiaire d'un réseau de banques ou de services de transfert. Les virements bancaires sont plus rapides que les paiements ACH et les fonds associés sont souvent crédités dans les heures qui suivent, un atout dans le cadre des transactions urgentes ou importantes.
    • Paiements par carte de crédit/débit : le payeur saisit les informations de sa carte bancaire sur une plateforme de paiement sécurisée. La transaction est acheminée par le réseau de cartes vers la banque émettrice pour autorisation. Une fois le paiement approuvé, les fonds sont versés sur le compte marchand du bénéficiaire, déduction faite des frais de traitement.
    • Solutions de paiement numériques : les plateformes comme PayPal et Stripe facilitent les paiements en agissant en tant qu'intermédiaires. Le payeur y a recours pour transférer des fonds soit sur le compte de plateforme, soit sur le compte bancaire du bénéficiaire.
  • Vérification et règlement de la transaction : la banque du bénéficiaire ou la solution de paiement vérifie les détails de la transaction afin de confirmer que les fonds sont disponibles et que le paiement est légitime. Une fois ces informations vérifiées, les fonds sont versés sur le compte du bénéficiaire, selon un délai variable. Certains moyens de paiement permettent de créditer les fonds le jour même, tandis que d'autres peuvent nécessiter plusieurs jours.

  • Rapprochement et rapports : les deux parties reçoivent une confirmation de la transaction, généralement par le biais de relevés ou de notifications électroniques. Le bénéficiaire et le payeur doivent ensuite rapprocher le paiement de leurs registres comptables, en associant la transaction en question avec la facture pertinente et en l'enregistrant de manière appropriée dans leurs systèmes financiers. Les systèmes de paiement électroniques facilitent souvent ce processus via leur intégration aux logiciels de comptabilité et l'automatisation du processus de rapprochement.

  • Sécurité et conformité : tout au long du processus, les paiements électroniques B2B sont soumis à des normes de conformité et à des protocoles de sécurité rigoureux. Ils incluent le chiffrement des données de paiement, l'adhésion à la norme de sécurité des données de l'industrie des cartes de paiement (PCI DSS) pour les transactions par carte et le respect des réglementations financières pertinentes. Des mesures de sécurité telles que l'authentification à deux facteurs, les algorithmes de détection de la fraude et le chiffrement SSL (Secure Socket Layer) sont couramment utilisés pour protéger l'intégrité et la confidentialité des informations de paiement.

Automatisation du processus de paiement B2B

L'automatisation du processus de paiement B2B permet de gagner en efficacité, de réduire les erreurs et de libérer vos ressources au profit de tâches essentielles. La réduction du travail manuel se traduit par des paiements plus rapides et précis, et par des délais de traitement et de règlement accélérés qui optimisent la trésorerie des deux parties. Ces processus automatisés fonctionnent mieux avec les moyens de paiement électroniques, qui impliquent des niveaux de sécurité plus élevés et minimisent le risque de fraude par rapport aux chèques papier. L'automatisation des processus de paiement B2B permet de gagner du temps et d'économiser sur le plan administratif ainsi que sur les frais de transaction, ce qui se traduit par un processus de paiement globalement moins coûteux. Cette automatisation permet également de disposer d'une visibilité en temps réel sur le processus de paiement et ainsi de bénéficier d'un meilleur suivi et d'un meilleur contrôle.

Il existe diverses solutions logicielles spécialisées dans l'automatisation des paiements B2B, chacune dotée de fonctionnalités propres telles que celles présentées ci-dessous.

  • Capture des factures et extraction des données : capacité à prendre automatiquement en charge des factures de différents formats et d'en extraire les informations pertinentes.

  • Rapprochement et validation : capacité à faire correspondre les données des factures à celles des bons de commande et des reçus de façon à en vérifier l'exactitude.

  • Flux d'approbation : capacité à acheminer les factures à approuver sur la base de règles prédéfinies, sans avoir à procéder manuellement.

  • Exécution des paiements : capacité à programmer et à initier des paiements par voie électronique via ACH, virements bancaires ou cartes virtuelles.

  • Rapprochement et rapports : capacité à rapprocher automatiquement les paiements des factures et à générer des rapports pour faciliter le suivi.

Au-delà de l'intégration de logiciels spécifiques, les entreprises peuvent adopter les pratiques suivantes pour faciliter les processus de paiement B2B automatisés.

  • Facturation électronique (e-invoicing) : la facturation électronique accélère le traitement des paiements, réduit les erreurs et est compatible avec les logiciels d'automatisation. Encouragez vos fournisseurs à passer à la facturation électronique.

  • Standardisation des moyens de paiement électroniques : adoptez des moyens de paiement électroniques comme les transferts ACH, les cartes virtuelles et les plateformes en ligne. Ceux-ci offrent des délais de règlement plus rapides, des frais de transaction moins élevés et une sécurité accrue par rapport aux chèques papier.

  • Intégration aux systèmes existants : choisissez une solution d'automatisation des paiements B2B qui s'intègre parfaitement à votre logiciel de comptabilité, à votre système ERP et à vos autres plateformes pertinentes. Vous éliminerez ainsi le cloisonnement des données grâce à la synchronisation automatisée.

  • Mise en place de flux d'approbation : définissez des règles et des conditions claires pour l'approbation des factures en fonction des montants, des fournisseurs ou d'autres critères. Cette approche vous permettra d'automatiser le processus pour la plupart des factures et de limiter les interventions manuelles.

  • Incitation à accepter les cartes virtuelles : les cartes virtuelles offrent des options de paiement sécurisées et à usage unique, moyennant des frais réduits et d'éventuelles remises en espèces. Envisagez d'offrir certains avantages pour encourager vos fournisseurs à adopter ces cartes.

  • Examen et mise à jour réguliers des processus de paiement : procédez en continu à la surveillance de votre processus de paiement B2B automatisé, à l'identification des éventuels points à améliorer et à l'ajustement de vos flux de travail ou des paramètres du système, si nécessaire.

Processus de paiement récurrent en ligne

Les paiements en ligne récurrents, qui font partie intégrante de l'économie des abonnements, permettent aux entreprises de facturer leurs clients selon un calendrier préétabli (par exemple, mensuel ou annuel) pour un accès continu à des produits ou à des services. Ce modèle offre aux entreprises une source prévisible de revenus tout en offrant aux clients un service pratique et ininterrompu. De nombreuses entités utilisatrices de ce modèle de paiement s'appuient sur des plateformes de gestion des abonnements qui intègrent des outils de facturation, de gestion de la clientèle et de reporting. Ces plateformes automatisent une grande partie du processus de paiement récurrent, y compris l'inscription des clients, la programmation des échéances, les autorisations, l'exécution des transactions et le traitement des échecs de paiement.

Les entreprises qui utilisent un modèle de paiement récurrent doivent être conscientes de leurs obligations en matière de réglementation et de sécurité, y compris concernant le respect de l'Electronic Fund Transfer Act (EFTA) aux États-Unis. Cette loi exige le consentement du client pour les paiements électroniques et fournit des instructions au sujet de la résolution des erreurs et des droits d'annulation, ainsi que celui de la norme PCI DSS.

Un processus de paiement récurrent type se présente comme suit.

  • Souscription de l'abonnement : le client choisit un modèle d'abonnement et fournit ses coordonnées de paiement (telles que les informations relatives à sa carte de crédit ou à son compte bancaire) pour permettre de couvrir les frais récurrents. Cette étape implique souvent l'acceptation par le client d'un ensemble de conditions générales qui précisent la fréquence et le montant de la facturation, ainsi que de la politique de résiliation.

  • Stockage sécurisé des informations de paiement : pour se conformer à la norme PCI DSS, les informations de paiement sensibles sont chiffrées et stockées de manière sécurisée à l'aide de la tokenisation. Cette méthode consiste à remplacer les données des cartes de paiement par un identifiant unique (ou « token »), qui n'a aucune valeur propre en cas de violation. Elle évite ainsi le stockage des données de carte sur les serveurs de l'entreprise et limite le risque de vol d'informations financières.

  • Autorisation du paiement : avant d'initier le paiement récurrent, l'entreprise doit obtenir l'autorisation de la banque ou du réseau de cartes du client. Il s'agit d'envoyer une demande via une plateforme de paiement, qui agit en tant qu'intermédiaire entre l'entreprise et les prestataires de services de paiement. La plateforme de paiement chiffre les informations de la transaction et communique avec la banque du client pour confirmer la disponibilité des fonds.

  • Exécution du paiement : une fois l'autorisation reçue, l'entreprise peut débiter le moyen de paiement du client aux intervalles convenus. Chaque transaction génère un identifiant unique et l'enregistrement de détails associés tels que la date, le montant et le code d'autorisation.

  • Notification de paiement : les clients sont généralement informés des frais à venir et reçoivent des reçus ou des factures pour chaque transaction effectuée. Cette communication est essentielle pour assurer la transparence et peut contribuer à réduire les contestations de paiement et les litiges.

  • Gestion des échecs de paiement : les échecs de paiement peuvent être liés à divers motifs, notamment des fonds insuffisants, des informations de paiement obsolètes ou un refus de la part de la banque concernée. Dans ces scénarios, les entreprises doivent s'appuyer sur des stratégies telles que la logique de nouvelle tentative, dans le cadre de laquelle le paiement est retenté après une certaine période, ou la gestion des relances, qui consiste à informer les clients du problème rencontré et à leur demander de mettre à jour leurs informations de paiement.

  • Renouvellement et annulation : les abonnements sont généralement renouvelés automatiquement jusqu'à ce que le client les résilie. Les procédures de résiliation sont décrites dans les contrats initiaux et doivent être simplifiées. Il peut s'agir de prendre contact avec le service client ou de procéder à l'annulation via un portal en libre-service.

Utilisation de Stripe pour les paiements B2B

La suite d'outils Stripe a été pensée pour répondre aux défis associés aux paiements B2B et à l'automatisation. Stripe offre une alternative moderne à l'infrastructure obsolète qui a longtemps régi les transactions B2B et contribue à rationaliser les paiements et à promouvoir la croissance dans toute une gamme d'industries et de modèles économiques.

  • Substitut numérique moderne :si le volume mondial des paiements B2B éclipse celui des paiements des particuliers, le secteur reste à la traîne en matière d'innovation numérique. Stripe constitue un substitut entièrement numérique aux processus inefficaces comme les transactions en espèces ou par chèque, toujours répandues et coûteuses. Les solutions de facturation numérique de Stripe, par exemple, présentent des fonctionnalités de paiement électronique intégrables à d'autres systèmes, de façon à offrir une option plus efficace que les systèmes de facturation papier utilisés par de nombreuses entreprises. Les systèmes numériques de Stripe réduisent le travail manuel tout en accélérant le processus de paiement.

  • Infrastructure financière complète : la plateforme Stripe offre une suite entièrement intégrée de produits financiers et de paiement conçus pour réduire les coûts, augmenter les revenus et optimiser la gestion d'entreprise. La plateforme répond à un large éventail de besoins qui vont de la gestion globale des paiements et des opérations de trésorerie au lancement de nouveaux modèles économiques. Nos produits tels que Stripe Issuing et Treasury sont particulièrement pertinents dans le contexte B2B et permettent aux entreprises d'émettre des cartes et de gérer les fonds moyennant des opérations sophistiquées de trésorerie.

  • Solutions sur mesure pour un grand nombre de cas d'usage : Stripe soutient les start-up, les grandes entreprises et de nombreux autres types d'activités dans un large éventail d'industries telles que les SaaS, l'e-commerce, les places de marché et l'économie créative. L'infrastructure mondiale de Stripe prend en charge plus de 100 moyens de paiement, ce qui permet aux entreprises de se faire payer facilement depuis n'importe quel endroit dans le monde, soit un atout majeur pour les entreprises internationales qui cherchent à étendre leurs activités.

  • Conception modulaire flexible : la conception modulaire de Stripe permet aux entreprises de choisir les solutions qui répondent le mieux à leurs besoins, qu'il s'agisse d'automatiser la facturation, de rationaliser les abonnements, de gérer leurs revenus ou d'assurer leur conformité avec les lois fiscales locales. Cette flexibilité, combinée à notre interface de programmation d'applications (API) et à notre kit de développement logiciel (SDK), permet d'intégrer les fonctionnalités de Stripe dans les systèmes existants au profit d'une expérience de gestion financière fluide.

Cet article n'est fourni qu'à titres informatif et éducatif, et ne doit pas être interprété comme un conseil juridique ni fiscal. Stripe ne garantit pas l'exactitude, l'exhaustivité ni la pertinence des informations qu'il contient. Nous vous recommandons de consulter un avocat compétent ou un comptable agréé dans votre pays pour obtenir des conseils concernant votre situation spécifique.

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