Le Mexique est un nouveau centre névralgique des paiements internationaux. En 2023, le Mexique est devenu le premier partenaire commercial des États-Unis, dépassant la Chine. Les transactions transfrontalières sont en hausse, tout comme la demande pour des intégrations de paiement transparentes au Mexique.
Le système de paiement mexicain dépend fortement des conditions socio-économiques, des relations commerciales et des influences mondiales. Ce pays constitue un sujet d’étude dynamique et éclairant sur les paiements internationaux.
Nous allons vous expliquer ce que les entreprises doivent savoir avant d’investir la scène des paiements au Mexique, notamment les points suivants :
- Trouver un juste milieu entre paiements en espèces et solutions numériques
- Donner la priorité à la sécurité
- Renforcer la confiance dans les moyens de paiement numériques
État des lieux du marché
La devise officielle du Mexique est le peso mexicain (MXN). Les paiements en espèces sont encore très répandus, du fait de vastes économies informelles et de populations rurales qui n’ont pas accès aux options numériques. En 2021, 63 % des adultes du pays n’avaient pas de compte bancaire, selon la Banque mondiale.
L’utilisation des moyens de paiement numériques continue cependant de se développer, comme en témoigne le taux de croissance annuel composé de près de 10 % prévu pour ce type de transactions entre 2024 et 2028.
En 2024, l’environnement fintech mexicain comptait 773 start-up, un chiffre en hausse de 18,9 % par rapport à 2022. Il s’agit notamment de Konfio (prêts aux entreprises), Kueski (solutions de prêts à la consommation et de paiement différé) et Clip (paiements), des entreprises qui ont gagné du terrain en proposant des solutions de paiement innovantes destinées à des catégories négligées de la population. Plus de 217 entreprises fintech de plus de 22 pays différents opèrent au Mexique. Pour situer le contexte, entre 2019 et 2022, l’utilisation des cartes de crédit a augmenté au Mexique de 75 %, et celle des cartes de débit de 50 %.
Ces dernières années, la Banque du Mexique a lancé deux plateformes pour réduire sa dépendance à l’argent liquide. Lancée en 2023, Dimo (« Dinero Móvil », ou « argent mobile » en français) permet aux utilisateurs disposant d’un compte bancaire d’effectuer des paiements par virement bancaire instantané via le Sistema de Pagos Electrónicos Interbancarios (SPEI), un système de paiement électronique géré par la banque centrale du Mexique, en utilisant les numéros de téléphone du payeur et du bénéficiaire. Cobro Digital (CoDi), lancé en 2019, est un système de paiement numérique financé par l’État qui permet d’effectuer des paiements électroniques en temps réel grâce à des codes QR et à la technologie de communication en champ proche (NFC).
Le secteur financier du pays est réglementé par plusieurs organismes distincts. La Banque du Mexique, dénommée Banxico, est la banque centrale du pays et édicte les politiques monétaires tout en veillant à la stabilité financière du Mexique. Fortes de réserves internationales de 204 milliards USD en 2023, Banxico joue un rôle important dans l’environnement économique du Mexique.
La Comisión Nacional Bancaria y de Valores (CNBV) est le principal organisme qui supervise et régule les banques, les intermédiaires financiers, les compagnies d’assurance, les entités de technologie financière (y compris les portefeuilles électroniques et les plateformes de financement participatif) et les acteurs du marché des valeurs mobilières. La loi mexicaine sur les institutions de technologie financière (connue sous le nom de « loi fintech »), promulguée en 2018, a marqué une étape importante dans la réglementation et la promotion du secteur de la fintech en jetant les bases d’une innovation financière sûre et progressive. Les dispositions les plus pertinentes de la loi fintech régulent les portefeuilles électroniques et les plateformes de financement participatif, tout en dressent un cadre réglementaire général pour les environnements de test, l’open banking et les actifs virtuels.
Moyens de paiement
Au Mexique, les résidents et les visiteurs utilisent une variété de moyens de paiement pour les transactions courantes et les achats plus importants. Voici un examen plus approfondi des principaux moyens de paiement.
Utilisation courante
Si l’utilisation de moyens de paiement axés sur la technologie est en hausse au sein de la population urbaine et chez les jeunes consommateurs, l’argent liquide reste la forme de paiement la plus répandue. Avant la pandémie de COVID-19, 88 % des transactions étaient effectuées en espèces, mais ce chiffre est tombé à 82 % en 2022, et à 80 % en 2023. Cette préférence marquée pour les espèces s’explique par plusieurs facteurs, notamment une importante population non bancarisée, une économie informelle étendue et les doutes concernant la sécurité en ligne. Selon une enquête réalisée en 2021 par l'INEGI, l’Institut national de la statistique et de la géographie, 90,1 % de la population âgée de 18 à 70 ans règle en espèces ses achats de 500 pesos ou moins. Pour les achats de 501 pesos ou plus, 78,7 % de la population âgée de 18 à 70 ans utilise des espèces et 12,3 % utilise une carte de débit.
L’adoption des paiements numériques a été initiée en 2014 par l’arrivée de services tiers qui ont permis aux entreprises d’accepter des paiements en ligne au Mexique. Les agrégateurs ont également entraîné une augmentation des paiements par carte de crédit et de débit, comme en témoigne le taux de croissance annuelle composé de 55,4 % que connaissent les terminaux de point de vente (PDV) qui acceptent les paiements par carte.
L’utilisation des cartes bancaires est en hausse au Mexique, notamment grâce à des outils financiers comme « Meses sin intereses », qui permet aux clients d’étaler le règlement de leurs achats par carte de crédit sur plusieurs mois et sans intérêts.
Moyens de paiement B2C populaires au Mexique
- Espèces
- Cartes de crédit
- Paiement différé (« meses sin intereses »)
- Virements bancaires (via SPEI)
- Paiements par carte de débit
Moyens de paiement B2B populaires au Mexique
- Virements bancaires
- Cartes de crédit
- Prélèvements automatiques (liés à une carte de crédit ou de débit)
Nouvelles tendances
Si les paiements en espèces restent un moyen de paiement répandu au Mexique, les paiements numériques ne cessent d’augmenter chaque année depuis 2017. OXXO, un moyen de paiement qui permet aux clients de régler en espèces leurs achats en ligne dans une boutique OXXO physique, constitue une solution hybride (numérique et physique).
Comme mentionné ci-dessus, la Banque du Mexique a lancé Dimo en 2023 pour faciliter les virements bancaires. Au lieu de fournir un numéro de compte bancaire pour un virement bancaire, les utilisateurs peuvent fournir leur numéro de téléphone, qui doit être associé à un compte de dépôt.
De manière similaire, CoDi, une plateforme de paiements mobiles développée par la Banque du Mexique, devrait entraîner une hausse des paiements mobiles en facilitant les transferts électroniques interbancaires en temps réel à l’aide de codes QR.
L’enquête nationale 2021 de l’INEGI sur l’inclusion financière révèle cependant que si 34 % (plus de 49 % à Mexico City) de la population mexicaine âgée de 18 à 70 ans déclare connaître CoDi, seules 8,3 % des personnes interrogées l’ont déjà utilisé.
Facilité et complexité de la saisie
Pour investir le marché mexicain des paiements, les entreprises doivent prêter attention aux facteurs suivants :
Taxes
La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) au Mexique, dénommée IVA (Impuesto al Valor Agregado), concerne les consommateurs et les entreprises. À partir de 2024, le taux standard de l’IVA au Mexique est de 16 % pour la majeure partie du pays, avec un taux réduit de 8 % dans les régions proches de la frontière américaine. Les entreprises ont l’obligation de collecter ces fonds et de les reverser à l’administration fiscale mexicaine. Si une entreprise ne respecte pas cette obligation ou collecte ou verse de l’IVA de manière non conforme, elle s’expose à une sanction juridique.
Contestations de paiement et litiges
Comme dans d’autres régions, les entreprises mexicaines sont confrontées à des contestations de paiement et à des litiges. L’influence de la législation et de la réglementation locales en matière de protection des consommateurs rend l’environnement encore plus complexe.
Paiements internationaux
Voici tout ce que vous devez savoir sur les paiements internationaux au Mexique :
Conversion de devises
La Banque du Mexique, qui impose la transparence en matière de taux de change et de frais, supervise la conversion des devises dans le pays. Elle publie également des taux de change quotidiens, qui constituent une référence pour les autres banques et établissements financiers.
Les touristes et les voyageurs d’affaires au Mexique convertissent généralement leur devise nationale en pesos mexicains dans les aéroports ou les bureaux de change. Les guichets automatiques permettent également aux clients de retirer de l’argent en pesos mexicains et dans l’une devises étrangères les plus utilisées comme le dollar américain ou l’euro, moyennant des frais de service en règle générale.
Les plateformes numériques comme XE Currency et Wise (anciennement TransferWise) ont également remodelé le paysage de la conversion de devises au Mexique. En proposant des mises à jour en temps réel, des tarifs avantageux et des structures tarifaires transparentes, ces plateformes rendent les transactions transfrontalières plus abordables pour les particuliers et les entreprises.
Flux de versements
Les versements jouent un rôle important dans l’économie mexicaine. Les Mexicains étant nombreux à vivre à l’étranger, en particulier aux États-Unis, le Mexique est l’un des principaux destinataires de transferts de fonds au monde. Selon la Banque mondiale, les transferts de fonds vers le Mexique ont atteint 61,1 milliards USD en 2022. Par conséquent, des canaux et des services de paiement spécialisés ont été conçus pour faciliter ces transactions, à l’image des économies des Philippines ou de l’Inde, entre autres.
Paiements transfrontaliers
La large communauté d’expatriés mexicains et ses liens commerciaux étroits avec des pays comme les États-Unis se répercutent sur le nombre de transactions transfrontalières. Ces transactions se heurtent à des problèmes liés à la conversion des devises et à la disparité des préférences de paiement et des réglementations.
Sécurité et confidentialité
Le Mexique a adopté une approche multidimensionnelle en matière de sécurité, de conformité et de réglementation dans le secteur financier, afin d’offrir un environnement stable aux consommateurs et aux entreprises. À l’heure où les paiements numériques et les transactions en ligne sont de plus en plus populaires, il est indispensable pour les entreprises de bien comprendre le cadre robuste applicable aux paiements au Mexique.
Lois sur la protection des données
La loi fédérale mexicaine sur la protection des données personnelles détenues par des parties privées stipule que toute organisation collectant les données personnelles de citoyens mexicains, y compris des données financières, doit obtenir le consentement explicite de la personne concernée à cet effet. La loi confère également aux citoyens le droit d’accéder à leurs données personnelles, de les corriger et de les supprimer, des droits très similaires à ceux conférés par le Règlement général sur la protection des données (RGPD) de l’Union européenne.Lois de lutte contre le blanchiment de capitaux
Au Mexique, la lutte contre le blanchiment de capitaux s’articule autour de deux cadres réglementaires généraux :- Lois sur la lutte contre le blanchiment de capitaux pour les entités financières : Elles s’appliquent aux établissements financiers réglementés, dont les banques, les entités non bancaires, les entrepôts, les sociétés de transfert de fonds, les sociétés d’investissement, les coopératives de crédit, les portefeuilles électroniques, les plateformes de financement participatif, etc. Chaque type d’établissement financier dispose de sa propre loi en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux.
- La loi fédérale pour la prévention et l’identification des transactions effectuées avec des fonds provenant de sources illicites : Cette loi réglemente les personnes et les entités investies dans des « activités vulnérables » non financières. L’objectif de ce règlement est de protéger le système financier et l’économie nationale à l’aide de mesures et des procédures permettant aux entités non financières de prévenir et de détecter les actes ou les opérations impliquant des ressources illicites.
- Lois sur la lutte contre le blanchiment de capitaux pour les entités financières : Elles s’appliquent aux établissements financiers réglementés, dont les banques, les entités non bancaires, les entrepôts, les sociétés de transfert de fonds, les sociétés d’investissement, les coopératives de crédit, les portefeuilles électroniques, les plateformes de financement participatif, etc. Chaque type d’établissement financier dispose de sa propre loi en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux.
Respect de la norme PCI DSS
Les entreprises et les plateformes de paiement qui traitent des transactions par carte bancaire au Mexique sont tenues de se conformer à la norme PCI DSS (Payment Card Industry Data Security Standard). Cette norme mondiale énonce les bonnes pratiques en matière de conservation, de traitement et de transmission des données des titulaires de cartes qui permettent de considérablement réduire les risques associés à la fraude financière.Protection des clients
L’Agence fédérale de protection des consommateurs (PROFECO) supervise la loi mexicaine sur la protection des consommateurs, qui énonce les droits et les obligations des consommateurs et des vendeurs dans le cadre du commerce électronique. Ses dispositions concernent notamment la transparence de la publicité, le droit à l’information sur les conditions générales d’une vente et des mécanismes clairs de remboursement et de retour.
Facteurs clés de réussite
L’environnement de paiement mexicain recèle aussi bien d’opportunités que de défis. Les entreprises qui souhaitent réussir sur le marché mexicain des paiements ont tout intérêt à bien saisir ces enjeux.
Options de paiement axées sur les espèces
En dépit du fait que les Mexicains soient de plus en plus nombreux à utiliser des moyens de paiement numériques, cette part de marché pourrait croître plus lentement que sur d’autres marchés. Pour les entreprises, continuer à accepter les paiements en espèces parallèlement aux paiements mobiles peut contribuer à combler le fossé entre les populations les plus dépendantes des espèces et celles qui sont à l’aise avec les paiements numériques.Une infrastructure de paiement efficace
Compte tenu de l’augmentation de l’utilisation des cartes bancaires au Mexique, assurez-vous que votre fournisseur de services de paiement fournit un taux d’autorisation élevé. Des taux d’autorisation élevés permettent d’éviter de perdre des ventes sur le moment, tout en évitant la perte de ventes ultérieures avec des clients dont les paiements sont refusés.La cybersécurité en première ligne
En 2018, le secteur bancaire mexicain a subi une cyberattaque qui a fait perdre environ 300 millions de pesos à cinq établissements financiers. Les incidents de ce type soulignent la nécessité de mettre en place des mesures de cybersécurité efficaces, notamment des systèmes avancés de détection et de prévention de la fraude.Prise en charge des préférences de paiement locales hors espèces
À l’instar de Boleto Bancário au Brésil ou de Rapipago en Argentine, OXXO est un moyen de paiement en espèces qui tient compte de l’importante population non bancarisée du Mexique. En permettant aux acheteurs en ligne de payer en espèces dans des magasins physiques, OXXO comble la fracture numérique et ouvre de nouveaux débouchés pour l’e-commerce.Adoption des innovations fintech
L’essor de la fintech au Mexique démocratise l’accès aux services financiers. Cette croissance rappelle celle survenue en Asie du Sud-Est ou en Afrique, où les start-up fintech comblent les lacunes des structures bancaires traditionnelles et proposent des solutions de paiement alternatives.
Points essentiels à retenir
Alors que le Mexique connaît une croissance de l’e-commerce et une poussée vers la transformation numérique, la compréhension et la prise en compte des habitudes de paiement locales peuvent engendrer une expérience plus fluide pour les clients. Voici les stratégies que les entreprises peuvent adopter au Mexique pour optimiser l’expérience de paiement :
Trouver un juste milieu entre paiements en espèces et solutions numériques
Accepter les paiements mobiles
Les moyens de paiement mobiles comme Dimo sont en train de changer l’environnement de paiement. L’ajout de ces options de paiement peut offrir aux clients une alternative fiable au paiement en espèces.Soutenir la population non bancarisée
Selon les données de la Banque mondiale, seuls 37 % des adultes mexicains détenaient un compte bancaire en 2021. Ce faible taux de pénétration du secteur bancaire souligne la nécessité de trouver des solutions à la fois numériques et basées sur les espèces. Par ailleurs, l’accès limité aux outils et à la formation numériques peut entraver l’adoption des systèmes de paiement en ligne chez certains groupes démographiques.Accepter les moyens de paiement locaux les plus répandus
Au Mexique, en 2021, environ 9 transactions de 500 pesos ou moins sur 10 étaient réglées en espèces. Ce constat constitue une opportunité pour les solutions de paiement numérique basées sur les espèces, à l’image d’OXXO qui permet aux acheteurs en ligne de payer leurs achats en espèces dans n’importe quel magasin de proximité OXXO. L’intégration de ces moyens de paiement peut combler le fossé entre les achats en ligne et les préférences de certains pour les espèces, mais elle peut également poser des problèmes de traçabilité, de sécurité et d’efficacité des transactions.
Donner la priorité à la sécurité
Investir dans des protocoles de sécurité robustes
Les consommateurs mexicains sont de plus en plus exigeants en matière de sécurité en ligne. L’utilisation de techniques de chiffrement avancées et le respect des normes de sécurité internationales peuvent permettre de limiter les risques et de renforcer la confiance.Se tenir au courant des évolutions réglementaires
La loi mexicaine sur les fintechs structure les services de paiement numérique. La conformité aux réglementations en constante évolution assure la continuité des activités et favorise la confiance des consommateurs.S’adapter aux évolutions réglementaires
La loi sur la fintech de 2018 a créé un cadre complet applicable aux services financiers numériques, y compris les paiements, et influe considérablement sur la réglementation du secteur. Saisissez bien les implications de la loi sur votre entreprise tout en surveillant de près les évolutions réglementaires. S’adapter aux nouvelles règles et veiller à la conformité peut nécessiter beaucoup de ressources aux prestataires de services de paiement.
Renforcer la confiance dans les moyens de paiement numériques
Mettre en place un processus de remboursement transparent
Même si le Mexique ne dispose d’aucun cadre national en matière de politique de retour, offrir une procédure de remboursement claire et rapide peut améliorer l’expérience client et favoriser la fidélité et la confiance.Fournir un support client de premier ordre
Bien que l’espagnol soit la langue prédominante dans le pays, une assistance bilingue, en particulier dans les zones à forte concentration de touristes ou d’expatriés, peut rendre l’expérience de paiement plus agréable pour le plus grand nombre.S’investir dans les traditions locales
Les événements ou jours fériés locaux, comme « El Buen Fin » (l’équivalent mexicain du Black Friday), constituent l’occasion des promotions et des réductions pour stimuler l’engagement des clients, augmenter le volume des transactions et permettre à la clientèle de mieux maîtriser les solutions de paiement numérique.
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