Les indicateurs à suivre absolument pour optimiser la croissance de votre entreprise de logiciel-service

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  1. Introduction
  2. Indicateurs d’acquisition
    1. Coût d’acquisition client (CAC)
    2. Valeur annuelle d’un contrat (ACV) et CAC
    3. Délai de récupération du CAC
    4. Taux de conversion des prospects en clients
    5. Chiffre magique
  3. Indicateurs d’engagement
    1. Utilisateurs actifs quotidiens (DAU) et utilisateurs actifs mensuels (MAU)
    2. Score d’engagement client (CES)
  4. Indicateurs de rétention
    1. Taux d’attrition des clients
    2. Taux d’attrition des revenus
    3. Rétention des revenus nets (RRN)
    4. Rétention des logos
  5. Indicateurs de croissance
    1. Revenu récurrent annuel (RRA)
    2. Revenu récurrent mensuel (RRM)
    3. Concentration de la clientèle
    4. Taux de croissance mensuel des clients (CMGR)
    5. Taux de recommandation net (NPS)
  6. Indicateurs économiques
    1. Marge brute
    2. Valeur à vie des clients (LTV)
    3. Ratio CAC/LTV
    4. Multiple d’absorption
    5. Score de battage médiatique

Avant d’optimiser votre entreprise de logiciel-service pour assurer la réussite de vos clients, vous devez d’abord déterminer les indicateurs clés de performance à suivre pour prendre des décisions éclairées. Il est essentiel de surveiller les bons indicateurs pour connaître l’état de santé de votre entreprise et prendre des mesures efficaces en fonction de ces renseignements.

Les entreprises de logiciel-service disposent de quelques avantages en matière d’analyse des clients. Elles peuvent, par exemple, surveiller le comportement des clients bien après le point de conversion et de manière plus approfondie que la plupart des autres structures. Elles ont également la possibilité de modifier ou d’affiner de nombreuses variables de l’expérience client, avant et après la conversion. Si ces aspects augmentent la quantité de données clients que les entreprises de logiciel-service sont en mesure de collecter, ils intensifient également la pression qui pèse quant au choix des indicateurs les plus pertinents.

Nous aborderons dans cet article les cinq ensembles d’indicateurs (et leur formule de calcul) qu’une entreprise de logiciel-service devrait suivre pour évaluer sa réussite, anticiper l’avenir et effectuer des ajustements stratégiques si nécessaire.

Que contient cet article?

  • Indicateurs d’acquisition
    • Coût d’acquisition client (CAC)
    • Valeur annuelle d’un contrat (ACV) et CAC
    • Délai de récupération du CAC
    • Taux de conversion des prospects en clients
    • Chiffre magique
  • Indicateurs d’engagement
    • Utilisateurs actifs quotidiens (DAU) et utilisateurs actifs mensuels (MAU)
    • Score d’engagement client (CES)
  • Indicateurs de rétention
    • Taux d’attrition des clients
    • Taux d’attrition des revenus
    • Rétention des revenus nets (RRN)
    • Rétention des logos
  • Indicateurs de croissance
    • Revenu récurrent annuel (RRA)
    • Revenu récurrent mensuel (RRM)
    • Concentration de la clientèle
    • Taux de croissance mensuel des clients (CMGR)
    • Taux de recommandation net (NPS)
  • Indicateurs économiques
    • Marge brute
    • Valeur à vie des clients (LTV)
    • Ratio CAC/LTV
    • Multiple d’absorption
    • Score de battage médiatique

Indicateurs d’acquisition

Les indicateurs d’acquisition mesurent la capacité d’une entreprise de logiciel-service à acquérir de nouveaux clients. Ils donnent un aperçu des efforts déployés par l’entreprise pour acquérir des clients et montrent sa capacité à générer des revenus et à élargir sa clientèle. En surveillant ces indicateurs, les entreprises de logiciel-service peuvent identifier les points à améliorer, optimiser leurs stratégies commerciales et marketing, comprendre le comportement des clients et prendre des décisions fondées sur les données pour renforcer l’acquisition de clients et accroître les revenus.

Coût d’acquisition client (CAC)

Le coût d’acquisition client (CAC) mesure le coût d’acquisition d’un nouveau client. Le CAC est calculé en divisant le coût total des ventes et du marketing destiné à attirer de nouveaux clients potentiels au cours d’une période donnée par le nombre de nouveaux clients acquis au cours de cette même période. Pour calculer le CAC, vous devez prendre en compte tous les coûts associés à l’acquisition d’un nouveau client, y compris la publicité, les commissions de vente et les autres dépenses marketing.

Par exemple, si une entreprise de logiciel-service dépense 100 000 $ en efforts de vente et de marketing au cours d’un mois donné et qu’elle acquiert 100 nouveaux clients sur cette même période, le CAC sera de 1 000 $.

Valeur annuelle d’un contrat (ACV) et CAC

La valeur annuelle d’un contrat (ACV) et le CAC mesurent deux aspects différents, mais tout aussi importants l’un que l’autre pour l’entreprise. Alors que le CAC mesure le coût d’acquisition d’un nouveau client, l’ACV mesure le revenu moyen par client et par an. L’ACV est calculé en divisant la valeur annuelle totale de contrats de tous les clients par le nombre de clients.

Le ratio CAC/ACV donne un aperçu plus précis des zones dans lesquelles investir les ressources commerciales et marketing. Afin de devenir rentables, les entreprises de logiciel-service doivent optimiser ce ratio en adaptant leurs stratégies commerciales et marketing en fonction des données disponibles.

Délai de récupération du CAC

Le délai de récupération du CAC mesure le temps qu’il faut à une entreprise pour combler les coûts associés à l’acquisition d’un nouveau client. Ce chiffre est calculé en divisant le CAC par le revenu récurrent mensuel (RRM) généré par ce même client.

Par exemple, si une entreprise de logiciel-service a un CAC de 1 000 $ et que le RRM d’un nouveau client est de 100 $, il faudra 10 mois à l’entreprise pour récupérer le CAC. Si une entreprise met moins de temps à récupérer son CAC, cela signifie que les revenus générés par le client couvrent rapidement les coûts engagés pour l’acquérir. Ceci indique un modèle économique plus favorable et potentiellement rentable.

Taux de conversion des prospects en clients

Le taux de conversion des prospects en clients (également connu sous le nom de taux de conversion de prospects en comptes ou en contrats) mesure le taux de prospects convertis en acheteurs. Il est calculé en divisant le nombre d’acheteurs par le nombre de prospects générés.

Le taux de conversion de prospects en clients est souvent utilisé en conjonction avec d’autres indicateurs, tels que les prospects qualifiés par le marketing (MQL) et les prospects qualifiés par l’équipe commerciale (SQL), pour fournir un aperçu plus complet du processus de génération et de conversion des prospects. Par exemple, un taux élevé de conversion MQL en SQL peut indiquer que l’équipe marketing génère des prospects de haute qualité, tandis qu’un faible taux de conversion de prospects en clients peut indiquer que l’équipe commerciale a du mal à convertir les prospects en acheteurs. En identifiant et en résolvant ces problèmes, les entreprises peuvent optimiser leurs efforts commerciaux et marketing afin d’augmenter leurs revenus.

Chiffre magique

Le « chiffre magique » est calculé en divisant la valeur à vie d’un client par le CAC. Le ratio obtenu indique combien de fois le revenu total généré par un client couvrira le coût de son acquisition. Un chiffre magique supérieur à un indique que l’entreprise génère plus de revenus auprès d’un client qu’elle n’en dépense pour l’acquérir. En revanche, si le chiffre magique est inférieur à un, cela signifie que l’entreprise dépense plus pour acquérir des clients qu’elle ne génère de revenus.

Le chiffre magique exprime de manière concise l’efficacité avec laquelle l’entreprise acquiert des clients, les fidélise et génère une valeur à vie maximale. Dans la mesure où un chiffre magique favorable suppose une expérience client positive dans son ensemble (et pas seulement un CAC optimisé), il permet de mesurer l’état de santé global et la durabilité d’une entreprise.

Indicateurs d’engagement

Les indicateurs d’engagement fournissent des renseignements sur la façon dont les clients interagissent avec un produit et sur la fréquence à laquelle ils l’utilisent. En les surveillant, les entreprises de logiciel-service peuvent déterminer les points de l’expérience utilisateur et les fonctionnalités des produits à améliorer et prendre des décisions éclairées pour renforcer l’engagement et la fidélisation des clients.

Voici quelques-uns des indicateurs clés de l’engagement que les entreprises de logiciel-service suivent régulièrement pour surveiller l’expérience utilisateur associée à leurs produits. Ils peuvent également identifier où les entreprises doivent concentrer leurs ressources, par exemple, en améliorant les fonctionnalités existantes, en explorant de nouvelles voies de développement ou en délaissant les domaines dans lesquels l’engagement des clients est médiocre.

Utilisateurs actifs quotidiens (DAU) et utilisateurs actifs mensuels (MAU)

Les utilisateurs actifs quotidiens (DAU) et les utilisateurs actifs mensuels (MAU) mesurent le niveau d’engagement et d’utilisation d’un produit de logiciel-service. Le DAU correspond au nombre d’utilisateurs uniques qui interagissent activement avec le produit sur une base quotidienne. Cela comprend les utilisateurs qui se connectent au produit, effectuent d’autres actions ou génèrent des revenus. Le MAU mesure du nombre total d’utilisateurs qui ont utilisé le produit au cours des 30 derniers jours.

Malgré leurs similitudes, le DAU et le MAU apportent des renseignements différents. Le DAU permet de mesurer plus précisément l’engagement, car il capture le nombre d’utilisateurs qui utilisent activement le produit chaque jour. En revanche, le MAU est un meilleur indicateur de la base totale d’utilisateurs et peut fournir une compréhension plus approfondie de la portée globale du produit et de la rétention des utilisateurs.

Score d’engagement client (CES)

Le score d’engagement client (CES) est un indicateur composite influencé par d’autres mesures d’engagement client liées à l’utilisation du produit, à l’adoption des fonctionnalités, à la satisfaction et à la fidélisation des clients.

Alors que de nombreux autres indicateurs n’évaluent qu’un seul aspect de l’engagement, le CES est généralement calculé en attribuant une pondération à divers indicateurs d’engagement, puis en les combinant en un seul score. Par exemple, le CES peut être calculé à l’aide d’indicateurs tels que le nombre d’utilisateurs actifs quotidiens, le nombre d’utilisateurs actifs mensuels, le taux de rétention, le taux de recommandation net (NPS) et le score de satisfaction client. Le CES dresse un tableau plus nuancé de l’engagement des clients de logiciel-service et de la santé des entreprises.

Indicateurs de rétention

Les indicateurs de rétention mesurent la capacité d’une entreprise de logiciel-service à fidéliser ses clients. Ils fournissent des renseignements sur l’engagement, la satisfaction et la fidélisation des clients, ainsi que sur la capacité de l’entreprise à générer des revenus récurrents. Alors que les indicateurs d’acquisition montrent l’efficacité avec laquelle une entreprise se vend auprès des nouveaux clients potentiels, les indicateurs d’engagement et de rétention indiquent si les utilisateurs existants sont heureux d’être engagés et s’ils génèrent des revenus.

Taux d’attrition des clients

Le taux d’attrition des clients, également connu sous le nom de rotation de la clientèle ou désabonnement de la clientèle, fait référence à la perte de clients. Ce taux d’attrition des clients est généralement exprimé comme le pourcentage du nombre total de clients qui cessent d’utiliser un produit ou un service au cours d’une période donnée. Par exemple, si une entreprise commence avec 2 000 clients et qu’elle en perd 200 dans le courant d’un mois donné, le taux d’attrition des clients pour le mois en question sera de 10 %.

Des taux élevés d’attrition signifient généralement qu’il y a des problèmes avec certains aspects de l’expérience client, tels que le prix des produits ou le service client. Étant donné qu’un taux d’attrition élevé peut avoir un impact négatif sur les revenus et la croissance, il est important d’identifier les causes profondes à l’origine d’une telle valeur et de mettre en œuvre des stratégies pour la réduire. Par exemple, en améliorant le produit, en fournissant une meilleure assistance ou en offrant des incitations ou des remises.

Taux d’attrition des revenus

L’attrition des revenus correspond à la perte de revenus provenant des clients. Le taux d’attrition des revenus est généralement exprimé en pourcentage des revenus perdus en raison de l’annulation par les clients de leur abonnement ou du passage à une offre inférieure.

Il existe différentes façons de calculer le taux d’attrition des revenus, mais la plus courante consiste à diviser le total des revenus perdus en raison de l’attrition des clients au cours d’une période donnée par le total des revenus récurrents au début de cette période. Par exemple, si une entreprise de logiciel-service démarre un mois avec 100 000 $ de revenus récurrents et qu’elle en perd 10 000 à la fin de ce même mois en raison de l’attrition des clients, le taux d’attrition des revenus sera de 10 %.

Le taux d’attrition des revenus est important, car il donne une image plus précise de la performance financière et de la croissance de l’entreprise que le seul taux d’attrition des clients. Alors que le taux d’attrition des clients mesure le nombre de clients perdus, le taux d’attrition des revenus mesure l’impact de la perte de ces clients sur les résultats de l’entreprise.

Rétention des revenus nets (RRN)

La rétention des revenus nets (RRN), également appelée rétention en dollars, mesure le pourcentage de revenus conservés provenant des clients existants sur une période donnée. Une RRN élevée est un bon indicateur de la capacité d’une entreprise à fidéliser ses clients existants et à augmenter durablement les revenus générés par ceux-ci.

La RRN est calculée en comparant les revenus récurrents générés par les clients existants à la fin d’une période donnée (revenus conservés) aux revenus récurrents générés par ces mêmes clients au début de cette période (revenus récurrents de base). Voici une version simplifiée de la formule de calcul :

(Revenus conservés / Revenus récurrents de base) x 100

Par exemple, si une entreprise commence un mois avec 100 000 $ de revenus récurrents provenant des clients existants et le termine avec 119 000 $ de revenus conservés provenant de ces mêmes clients, la RRN pour ce mois sera de 119 %.

Rétention des logos

La rétention des logos mesure le pourcentage d’entreprises (ou "logos") qui continuent à utiliser et à payer pour un produit ou un service de logiciel-service sur une période donnée. Cet indicateur est similaire à la rétention de la clientèle, mais il mesure les entreprises elles-mêmes plutôt que leurs utilisateurs individuels. La rétention des logos permet aux entreprises de logiciel-service de suivre la performance des grands comptes plutôt que celles de clients particuliers.

La rétention des logos est généralement calculée en comparant le nombre de logos ou d’entreprises qui sont encore des clients payants à la fin d’une période donnée (logos conservés) au nombre de logos ou d’entreprises qui étaient des clients payants au début de cette période (logos au début de la période).

Formule de calcule de la rétention des logos :

Rétention des logos = (Logos conservés / Logos de base) x 100

Par exemple, si une entreprise de logiciel-service commence un mois avec 400 logos ou entreprises comme clients payants et le termine avec 300 logos ou entreprises, le taux de rétention des logos pour ce mois sera de 75 %.

Indicateurs de croissance

Les indicateurs de croissance donnent un aperçu des efforts déployés par une entreprise en matière d’acquisition et de fidélisation de clients, ainsi que de sa capacité à augmenter ses revenus et à générer du flux de trésorerie. Ils sont importants pour améliorer les stratégies de marketing et de vente et affiner les approches d’acquisition et de fidélisation des clients.

Les indicateurs de croissance standard que la plupart des entreprises de logiciel-service suivent régulièrement sont notamment ceux répertoriés ci-après :

Revenu récurrent annuel (RRA)

Le revenu récurrent annuel (RRA) prédit les revenus récurrents qui seront générés par une entreprise de logiciel-service sur une période donnée, généralement un an. Il s’agit du montant total qu’une entreprise peut s’attendre à recevoir de ses clients existants au cours de cette période, en supposant qu’elle n’acquière ou ne perde pas de clients.

Le RRA est calculé en multipliant le nombre de clients payants par le revenu moyen par client et par an. Cet indicateur fournit des renseignements sur la croissance et la prévisibilité des revenus de logiciel-service, ce qui est important pour l’élaboration de budgets, les prévisions et les collectes de fonds.

Les entreprises de logiciel-service utilisent souvent le RRA pour mesurer le taux de croissance de leur activité, qui est calculé en comparant le RRA d’une période à une autre. Par exemple, une entreprise qui a un RRA de 1 million de dollars pour l’année en cours et un RRA de 1,2 million de dollars pour l’année suivante présente un taux de croissance de 20 %. Un taux de croissance élevé est généralement considéré comme positif, car il indique qu’une entreprise acquiert efficacement de nouveaux clients et qu’elle parvient à augmenter les revenus issus de ses clients existants.

Le RRA est uniquement calculé sur la base des revenus récurrents, c’est-à-dire qu’il ne tient pas compte des paiements ponctuels ni des revenus provenant de services professionnels.

Revenu récurrent mensuel (RRM)

Le revenu récurrent mensuel (RRM) est similaire au RRA, mis à part qu’il s’agit d’un indicateur des revenus récurrents générés par une entreprise de logiciel-service sur un mois plutôt que sur un an. Le RRM est le montant total qu’une entreprise peut s’attendre à recevoir de ses clients existants chaque mois, si elle n’acquiert ou ne perd pas de clients. Tout comme le RRA, le RRM ne prend pas en compte les paiements ponctuels ni les revenus provenant de services professionnels.

Le RRM est également utilisé pour mesurer le taux de croissance d’une entreprise, qui est calculé en comparant le RRM d’une période à une autre. Par exemple, une entreprise qui a un RRM de 100 000 $ pour le mois en cours et un RRM de 120 000 $ pour le mois suivant présente un taux de croissance de 20 %.

Concentration de la clientèle

La concentration de la clientèle est un indicateur qui détermine le degré auquel les revenus d’une entreprise dépendent d’un petit nombre de clients. L’approche la plus courante pour mesurer la concentration de la clientèle est de calculer le pourcentage de revenus générés par le pourcentage le plus élevé de clients.

Par exemple, si une entreprise de logiciel-service génère des revenus de 100 000 $ et que les 10 % des clients les plus importants génèrent 75 000 $ de ces revenus, la concentration de la clientèle est alors de 75 %.

Une concentration de la clientèle élevée est considérée comme risquée, car cela signifie qu’une partie importante des revenus de l’entreprise provient d’un petit nombre de clients. Si l’un de ces clients devait résilier son abonnement ou cesser d’utiliser le produit, cela aurait un impact significatif sur les revenus de l’entreprise.

La concentration de la clientèle est un indicateur important à suivre pour les entreprises de logiciel-service, car elle donne un aperçu du niveau de risque associé à la base de clientèle de l’entreprise. En surveillant la concentration de la clientèle, les entreprises de logiciel-service peuvent identifier les domaines d’amélioration et mettre en œuvre des stratégies pour réduire les risques, telles que la diversification de la base de clientèle, l’amélioration du produit ou la fourniture d’un meilleur service d’assistance. Suivre l’acquisition de nouveaux clients et se concentrer sur le maintien d’un équilibre entre les nouveaux clients et les clients existants est par ailleurs également essentiel.

Taux de croissance mensuel des clients (CMGR)

Le taux de croissance mensuel des clients (CMGR) est le taux auquel une entreprise acquiert de nouveaux clients sur une base mensuelle. Il est généralement mesuré en pourcentage et calculé en comparant le nombre de nouveaux clients acquis au cours d’un mois donné au nombre de clients au début de ce mois.

Formule de calcule du CMGR :

CMGR = (Nouveaux clients / Clients au début de la période) x 100

Par exemple, si une entreprise de logiciel-service débute un mois avec 100 clients et qu’elle en a acquis 10 nouveaux à la fin du mois, le CMGR pour ce mois sera de 10 %.

Le CMGR est un indicateur important, car il donne un aperçu des efforts d’acquisition de clients et du potentiel de croissance d’une entreprise de logiciel-service. Un CMGR élevé indique que l’entreprise acquiert effectivement de nouveaux clients et qu’elle présente un fort potentiel de croissance. En revanche, un CMGR faible suggère que l’entreprise a du mal à acquérir de nouveaux clients et que son potentiel de croissance est plus faible.

Taux de recommandation net (NPS)

Le taux de recommandation net (NPS) est utilisé pour mesurer le niveau de satisfaction et de fidélité des clients envers une entreprise ou un produit. Cet indicateur populaire relatif à l'expérience client est utilisé par les entreprises de divers secteurs, y compris les entreprises de logiciel-service.

Le NPS est calculé en posant une seule question aux clients : Sur une échelle de 0 à 10, quelle est la probabilité que vous recommandiez ce produit ou service à un ami ou à un collègue? Les clients sont ensuite classés en trois catégories :

  • Promoteurs (entre 9 et 10)
  • Passifs (entre 7 et 8)
  • Détracteurs (entre 0 et 6)

Le NPS est calculé en soustrayant le pourcentage de détracteurs du pourcentage de promoteurs.

Le NPS est un indicateur généralement considéré comme important pour les entreprises de logiciel-service, car il fournit des renseignements sur la satisfaction et la fidélité des clients de manière qualitative, ce qui n’est pas le cas d’autres indicateurs de performance. Un NPS élevé indique que les clients sont très satisfaits et susceptibles de recommander le produit ou le service à d’autres personnes, ce qui est propice à la publicité par bouche-à-oreille et à l’acquisition de clients. À l’inverse, un NPS faible indique que les clients ne sont pas satisfaits et risquent de ne pas recommander le produit ou le service, ce qui peut entraîner une baisse de la publicité par bouche-à-oreille et de la rétention des clients.

Indicateurs économiques

Les indicateurs économiques mesurent plusieurs aspects de la performance financière d’une entreprise de logiciel-service. Ils sont importants pour établir des projections significatives en matière de rentabilité, de croissance, de flux de trésorerie et de capacité de l’entreprise à couvrir ses dépenses. En surveillant ces indicateurs, les entreprises de logiciel-service peuvent affiner leur stratégie financière, depuis les modèles de tarification à la gestion des coûts en passant par les tactiques de vente.

Marge brute

La marge brute mesure la rentabilité d’une entreprise. Elle correspond à la différence entre les revenus et le coût des marchandises vendues (CMV), divisée par les revenus. Le CMV correspond aux coûts directs mobilisés par une entreprise pour produire des biens ou des services. Dans une entreprise de logiciel-service, le CMV comprend généralement les coûts associés à l’hébergement, au développement de logiciels et au service d’assistance à la clientèle.

Formule de calcul de la marge brute :

Marge brute = ((Revenus - CMV) / (Revenus)) x 100

Par exemple, si une entreprise de logiciel-service génère 100 000 $ de revenus et que son CMV est de 50 000 $, sa marge brute sera de 50 %.

La marge brute indique si une entreprise est en mesure ou non de couvrir ses dépenses. Une marge brute élevée signifie que l’entreprise génère d’importants bénéfices et que sa situation financière est solide, tandis qu’une marge brute faible démontre que l’entreprise ne génère pas suffisamment de bénéfices et qu’elle pourrait avoir du mal à couvrir ses dépenses.

Valeur à vie des clients (LTV)

La valeur à vie des clients (LTV, voire CLV ou CLTV) mesure la valeur totale qu’un client est censé générer pour une entreprise au cours de sa relation avec la marque. Il s’agit d’un indicateur important qui permet aux entreprises de logiciel-service de connaître la valeur à long terme d’un client et d’identifier les segments de clientèle les plus rentables.

La LTV est généralement calculée en multipliant la valeur générée par client par la durée de sa vie en tant que client. Dans certains secteurs, il est plus logique de mesurer la durée de vie des clients en mois. Dans d’autres, il est plus pertinent de le faire en années. Par exemple, les entreprises du secteur automobile mesureront la LTV en années, car peu de clients achètent plus d’un véhicule au cours d’une année donnée, et les efforts de fidélisation de la clientèle reposent sur la répétition des achats sur une période qui s’étend sur plusieurs années.

La LTV peut être calculée de différentes manières. Voici une méthode simple :

LTV = (Valeur moyenne de transaction) x (Nombre moyen de transactions) x (Durée de vie du client)

La LTV est généralement calculée en multipliant le revenu moyen par client et par mois (RMPU) par la durée de vie moyenne du client en mois (CLV) :

LTV = RMPU x CLV

Par exemple, si une entreprise de logiciel-service présente une valeur moyenne de transaction de 100 $ pour un volume moyen de transaction par mois et une durée de vie moyenne du client de 24 mois, sa LTV sera de 2 400 $.

La LTV est un indicateur prédictif qui se base donc sur des hypothèses et des données historiques. Pour être la plus précise et la plus utile possible, la LTV doit être recalculée de façon périodique et être comparée à la durée de vie réelle des clients.

Grâce à la LTV, les entreprises de logiciel-service peuvent identifier les segments de clientèle qui génèrent le plus de valeur et optimiser leurs stratégies de marketing et de vente pour cibler ces segments. En outre, la LTV peut également être utilisée pour calculer le CAC et déterminer si les dépenses de l’entreprise sont supérieures ou inférieures à la valeur attendue de la durée de vie d’un client. Cette approche peut aider les entreprises à identifier les domaines à améliorer et à optimiser leur stratégie d’acquisition de clients.

Ratio CAC/LTV

Le ratio CAC/LTV mesure le rapport entre le coût d’acquisition d’un nouveau client et le revenu total que ce client est censé générer tout au long de sa durée de vie. Tout comme le CAC et la LTV pris séparément, ce ratio est important pour les entreprises de logiciel-service, car il permet d’identifier les segments de clientèle les plus rentables et d’éclairer les décisions relatives à l’allocation des ressources marketing et commerciales, au développement de produits et à la stratégie d’acquisition de clients.

Formule de calcul du ratio CAC/LTV :

Ratio CAC/LTV = CAC / LTV

Par exemple, si une entreprise de logiciel-service présente un CAC de 500 $ et une LTV de 2 400 $, son ratio CAC/LTV sera de 0,21, soit 21 %.

Un ratio CAC/LTV inférieur à un est considéré comme idéal, car il indique que l’entreprise génère plus de revenus auprès d’un client qu’elle n’en dépense pour l’acquérir. Un ratio supérieur à un indique que l’entreprise dépense plus pour acquérir un client qu’elle ne génère de revenus grâce à lui.

Multiple d’absorption

Le multiple d’absorption mesure la relation entre le taux d’absorption d’une entreprise (la vitesse à laquelle elle dépense sa trésorerie) et son solde de trésorerie actuel. Cet indicateur est généralement utilisé par les jeunes entreprises et les entreprises en phase de démarrage, y compris les entreprises de logiciel-service, pour évaluer leur santé financière et déterminer le temps dont elles disposent avant de devoir lever des capitaux supplémentaires.

Formule de calcul du multiple d’absorption :

Multiple d’absorption = Solde de trésorerie / Taux d’absorption

Par exemple, si une entreprise de logiciel-service dispose d’un solde de trésorerie de 100 000 $ et d’un taux d’absorption de 50 000 $ par mois, son multiple d’absorption sera de 2. Cela signifie que l’entreprise dispose de suffisamment de liquidités pour poursuivre ses activités pendant deux mois avant d’avoir besoin de lever des fonds supplémentaires.

Un multiple d’absorption élevée est préférable à un multiple d’absorption faible, car il indique que l’entreprise dispose d’une marge de manœuvre plus importante, ce qui traduit généralement une situation financière favorable.

Score de battage médiatique

Le score de battage médiatique est un indicateur utilisé pour mesurer la relation entre la croissance de l’intérêt du public (ou battage médiatique) pour une entreprise et sa performance financière. Cet indicateur est fréquemment utilisé pour évaluer les jeunes entreprises, y compris les entreprises de logiciel-service, et peut permettre de déterminer si une entreprise est trop ou pas assez valorisée.

Le concept de battage médiatique peut sembler subjectif et difficile à mesurer, mais il existe une formule largement reconnue pour son calcul :

Score de battage médiatique = (Couverture médiatique + Mentions dans les réseaux sociaux + Volume de recherches) / Revenus

Le numérateur de cet indicateur mesure le niveau d’intérêt pour l’entreprise, tandis que le dénominateur mesure la performance financière de cette entreprise.

Un score de battage médiatique élevé peut être un signe que l’entreprise est survalorisée et qu’elle a du mal à convertir l’intérêt qu’elle suscite en revenus. En revanche, un score de battage médiatique faible peut indiquer que l’entreprise n’est pas assez valorisée et qu’elle n’obtient peut-être pas la reconnaissance qu’elle mérite.

Le contenu de cet article est fourni uniquement à des fins informatives et pédagogiques. Il ne saurait constituer un conseil juridique ou fiscal. Stripe ne garantit pas l'exactitude, l'exhaustivité, la pertinence, ni l'actualité des informations contenues dans cet article. Nous vous conseillons de consulter un avocat compétent ou un comptable agréé dans le ou les territoires concernés pour obtenir des conseils adaptés à votre situation particulière.

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