Les travailleurs indépendants, les chefs d’entreprise et les travailleurs indépendants sont tenus de tenir une comptabilité correcte de leur activité. Il est important de considérer l’amortissement des immobilisations comme un facteur important dans la planification et la gestion financières. Dans cet article, nous expliquerons ce qu’est l’amortissement et quels actifs peuvent être amortis. Nous examinerons également les différentes méthodes d’amortissement et expliquerons comment vous pouvez calculer l’amortissement.
Contenu de l’article
- Qu’est-ce que l’amortissement?
- Quels actifs peuvent être amortis?
- Qu’est-ce que l’amortissement linéaire?
- Qu’est-ce que l’amortissement dégressif?
- Quelles sont les autres formes d’amortissement?
- Comment l’amortissement est-il calculé?
Qu’est-ce que l’amortissement?
En Allemagne, l’amortissement est connu sous le nom d’AfA, abréviation de « Absetzung für Abnutzung », ou « déduction du taux de vétusté ». L’AfA, ou amortissement, est un instrument important dans le domaine du droit fiscal et sert à calculer différents types de revenus et de rendements. Les entreprises et les travailleurs indépendants peuvent utiliser le concept d’amortissement pour déduire des coûts d’acquisition élevés de leurs impôts sur une période prolongée. L’article 7 de la loi relative à l’impôt sur le revenu (EStG) stipule que les coûts d’acquisition et de production d’un actif peuvent être répartis sur la durée de sa vie utile, à condition que l’actif soit susceptible d’être utilisé par les entreprises pendant plus d’un an. Les coûts de ces biens, également appelés immobilisations, ne sont donc pas déductibles fiscalement en une seule fois, mais sont pris en compte par tranches annuelles. Grâce à cette méthode, le bien est « amorti » dans le bilan fiscal. Cela s’explique par l’usure naturelle de chaque bien, qui entraîne une perte de valeur progressive au fil du temps.
Les entreprises peuvent utiliser l’amortissement pour réduire leurs bénéfices imposables et ainsi alléger leur charge fiscale. Cela peut améliorer leur trésorerie. Il est donc important de savoir quels actifs peuvent être amortis, sur quelle période et selon quelle méthode.
Quels actifs peuvent être amortis?
Les actifs qui ont été achetés ou fabriqués doivent remplir quatre conditions pour pouvoir être amortis : premièrement, leur coût doit dépasser un seuil minimal (voir le chapitre sur les méthodes d’amortissement). Deuxièmement, ils doivent contribuer à générer des revenus pour l’entreprise. Troisièmement, leur durée de vie utile doit être supérieure à un an. Enfin, ils doivent perdre de la valeur au fil du temps en raison de l’usure. Trois types d’actifs remplissent ces conditions :
Actifs corporels amortissables et mobiliers : Il s’agit notamment des équipements et systèmes d’exploitation fixés à demeure au sol, ainsi que des machines, outils, équipements professionnels, systèmes informatiques et véhicules.
Actifs corporels amortissables et immobiliers : Il s’agit notamment des bâtiments, ainsi que des parties indépendantes des bâtiments, et des installations extérieures, telles que les voies d’accès, les enceintes, les fortifications de cour ou les clôtures situées sur le terrain d’une entreprise. Le terrain lui-même doit être présenté séparément des bâtiments et des installations extérieures qu’il contient. En effet, le terrain n’est pas considéré comme soumis à l’usure et ne peut donc pas être amorti.
Actifs incorporels amortissables : Il s’agit de tous les objets non physiques sous forme de droits et de valeurs. Cela comprend, entre autres, la valeur commerciale, les marques déposées, les brevets ou licences, les procédés de fabrication, les droits d’auteur, les droits de livraison et d’option, et même les logiciels. Toutefois, les actifs incorporels ne peuvent être amortis que s’ils ont été achetés par l’entreprise et s’ils sont manifestement soumis à une perte de valeur continue. Si ces actifs ont été créés par l’entreprise elle-même, ils ne peuvent pas être amortis.
Qu’est-ce que l’amortissement linéaire?
La méthode d’amortissement la plus courante est l’amortissement linéaire. Dans cette méthode, l’actif est amorti par tranches annuelles régulières (section 1 de l’article 7 de l’EStG). Par conséquent, les coûts d’acquisition ou de production sont répartis de manière égale sur la durée de vie utile de l’actif. Par exemple, un réfrigérateur ou un comptoir de vente acheté par une entreprise peut être amorti sur 10 ans. L’amortissement annuel sera de 10 % de la valeur d’achat initiale.
Au cours de l’année d’achat, il est important de noter que l’amortissement ne peut être effectué qu’au prorata. En pratique, cela signifie que si l’achat a été effectué en juillet, l’entreprise ne peut amortir que la moitié du montant annuel de l’amortissement. Par exemple : le 1er juillet 2024, une entreprise achète un destructeur de documents pour 600 euros. Selon la loi, la durée de vie utile est supposée être de six ans. Cela signifie que 100 euros peuvent être amortis chaque année. Toutefois, étant donné que le destructeur ne sera utilisé que pendant six mois en 2024, les frais d’exploitation ne peuvent être amortis que pendant six mois. Cela signifie que l’amortissement en 2024 serait de 50 euros, avec un amortissement de 100 euros par an de 2025 à 2029. En 2030, les 50 euros restants de l’année d’achat seront amortis.
En principe, l’amortissement linéaire peut être appliqué à tous les types d’actifs. Dans la pratique, il est couramment utilisé pour les actifs incorporels ou les actifs corporels mobiliers, ainsi que pour les actifs corporels immobiliers, tels que les bâtiments. À quelques exceptions près, une durée de vie utile présumée de 50 ans s’applique. L’amortissement annuel s’élève donc à 2 % des coûts.
Qu’est-ce que l’amortissement dégressif?
La deuxième méthode d’amortissement possible est l’amortissement dégressif (section 2 de l’article 7 de l’EStG). Le législateur a introduit l’amortissement dégressif pour une durée limitée pendant la pandémie de COVID-19, afin d’apporter un soutien financier aux entreprises pour leurs nouveaux investissements. Il est limité aux biens matériels mobiliers. La différence entre l’amortissement dégressif et l’amortissement linéaire réside dans le montant annuel dû. Dans le cas de l’amortissement dégressif, le montant annuel n’est pas toujours le même, mais est calculé en pourcentage de la valeur comptable résiduelle de l’année précédente. Cela signifie que le montant est le plus élevé la première année d’amortissement, puis diminue d’année en année. À titre exceptionnel, l’amortissement dégressif s’appliquait initialement exclusivement aux actifs achetés ou fabriqués entre le 1er janvier 2020 et le 31 décembre 2022. Cependant, la loi sur les opportunités de croissance a réintroduit l’amortissement dégressif pour la période comprise entre le 1er octobre 2023 et le 31 décembre 2024.
L’amortissement dégressif est calculé l’année de l’achat ou de la fabrication à 2,5 fois celui de l’amortissement linéaire. Cependant, le montant est plafonné à 25 % du coût de l’actif. Dans l’exemple précédent, l’amortissement linéaire annuel du broyeur était de 100 euros. Multiplié par 2,5, le montant de la cotisation est de 250 euros. Toutefois, comme la valeur ne peut dépasser 25 % du coût de l’actif, le premier montant annuel complet est de 150 euros. Au cours de la deuxième année d’amortissement, le montant restant, soit 450 euros, sert de valeur de départ. 25 % de 450 euros donneraient un montant d’amortissement de 112,50 euros pour la deuxième année.
La dépréciation dégressive peut présenter certains avantages. Elle permet notamment de refléter la perte de valeur d’un actif de manière plus réaliste que la dépréciation linéaire. Par exemple, les véhicules, les biens matériels ou les équipements techniques subissent généralement une perte de valeur plus importante au cours de leurs premières années d’utilisation. La réduction de l’amortissement dégressif peut donc refléter plus efficacement cette usure. En outre, le montant annuel plus élevé au cours des premières années peut entraîner une réduction du revenu imposable. Cela pourrait signifier que les entreprises ont moins d’impôts à payer au total.
Est-il possible de modifier les méthodes d’amortissement?
En principe, si une entreprise a opté pour l’amortissement linéaire d’un actif, il n’est pas possible de passer ultérieurement à l’amortissement dégressif. Cependant, vous pouvez passer à tout moment de l’amortissement dégressif à l’amortissement linéaire. Dans tous les cas, pour mener à bien l’amortissement d’un actif, un amortissement linéaire doit être effectué au plus tard au cours de la dernière année d’amortissement. Cependant, il peut être financièrement intéressant pour une entreprise de passer de l’amortissement dégressif à l’amortissement linéaire avant la dernière année.
Quelles sont les autres formes d’amortissement?
Outre l’amortissement linéaire et l’amortissement dégressif, il existe également l’amortissement exceptionnel. Celui-ci peut s’appliquer aux biens mobiliers et immobiliers en cas d’usure exceptionnelle. Il peut par exemple être utilisé dans des circonstances exceptionnelles, telles que des inondations ou un incendie, mais également en cas d’évolution imprévue de la mode et des goûts ayant un impact direct sur le bien.
Pour les actifs dont le coût d’achat ou de fabrication est faible, un amortissement des actifs de faible valeur peut s’appliquer. Les actifs mobiliers d’une valeur maximale de 250 euros sont amortis immédiatement et en une seule fois, plutôt que d’être répartis sur plusieurs années. Pour les actifs d’une valeur comprise entre 251 et 800 euros, les entreprises peuvent choisir de les amortir immédiatement ou d’envisager de les amortir en tant qu’élément collectif. Les actifs peuvent être regroupés en un élément collectif jusqu’à une valeur de 1 000 euros.
Depuis 2021, les entreprises ont le choix en matière de matériel informatique et de logiciels : elles peuvent soit amortir ce matériel ou ces logiciels de manière linéaire sur trois ans, soit, comme pour les actifs de faible valeur, les amortir immédiatement et intégralement l’année de leur achat. Cette mesure s’inscrit dans le cadre d’une nouvelle réglementation qui fixe la durée de vie utile des PC, ordinateurs portables, imprimantes et programmes informatiques à un an, à condition que les appareils ou licences aient été achetés après le 1er janvier 2021. Les coûts sont négligeables et peuvent dépasser la limite de 800 euros qui s’applique à la déduction immédiate des biens de faible valeur.
Comment l’amortissement est-il calculé?
L’amortissement est calculé sur la base des tableaux d’amortissement fournis par le ministère fédéral des Finances. Les tableaux d’amortissement indiquent la durée de vie normale des actifs qui ne sont pas utilisés dans un secteur spécifique. La durée de vie normale est définie comme le nombre d’années pendant lesquelles l’usure ou la dépréciation d’un actif s’étend avant qu’il ne doive normalement être remplacé ou renouvelé. Elle détermine également le nombre d’années pendant lesquelles un actif est amorti.
Par exemple, on suppose qu’un téléphone portable a une durée de vie utile de cinq ans. Une télévision, un écran ou un appareil photo ont une durée de vie utile estimée à sept ans. La contribution annuelle à l’amortissement linéaire pour l’un de ces appareils, en supposant un prix d’achat de 1 000 euros, est calculée en divisant 1 000 euros par cinq ou sept. Cela donnerait respectivement un amortissement linéaire annuel de 200 ou 142,85 euros.
Exemples de durée de vie utile normale
Actif
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Durée d'utilité
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Systèmes photovoltaïques | 20 ans |
Entrepôt grande hauteur | 15 ans |
Remorque | 12 ans |
Mobilier de bureau | 13 ans |
Scies de tous types (fixes) | 14 ans |
Scies de tous types (mobiles) | 8 ans |
Ordinateur central | 7 ans |
Caisse | 6 ans |
Imprimante | 3 ans |
Les entreprises doivent calculer correctement l’amortissement, choisir la meilleure méthode d’amortissement et tout enregistrer avec précision dans leurs comptes. Cette méthode joue un rôle clé pour permettre à l’entreprise de bénéficier d’avantages fiscaux et de fournir une représentation réaliste de la valeur de l’entreprise. Pour plus d’informations détaillées sur la comptabilité d’entreprise, consultez le portail de ressources Stripe. Si vous souhaitez explorer les possibilités d’assistance professionnelle pour vos processus financiers, veuillez contacter notre équipe commerciale.
Le contenu de cet article est fourni uniquement à des fins informatives et pédagogiques. Il ne saurait constituer un conseil juridique ou fiscal. Stripe ne garantit pas l'exactitude, l'exhaustivité, la pertinence, ni l'actualité des informations contenues dans cet article. Nous vous conseillons de consulter un avocat compétent ou un comptable agréé dans le ou les territoires concernés pour obtenir des conseils adaptés à votre situation particulière.