Si vous envisagez de démarrer une entreprise, le choix de la forme juridique appropriée est l’un des premiers et des plus importants aspects à considérer. Si vous prévoyez d’exercer vos activités avec d’autres personnes, vous devrez demander un numéro de TVA pour une société collective. Le Code civil italien prévoit différents types de sociétés collectives, répartis principalement en deux grandes catégories : les partenariats et les entreprises à responsabilité limitée.
Dans cet article, nous nous concentrerons sur les partenariats : leurs types, leurs caractéristiques, comment les constituer, et d’autres informations utiles.
Contenu de l’article
- Partenariats : définition et caractéristiques
- Types de sociétés de Société de personnes
- Constitution d’une Société de personnes
- Différences entre les partenariats et les entreprises à responsabilité limitée
- Société de personnes : états financiers ou rapport?
- Répartition des bénéfices dans une société de personnes
Sociétés de personnes : définition et caractéristiques
LLa principale caractéristique d’une société de personnes est qu’elle n’a pas de personnalité juridique propre (comme les sociétés à responsabilité limitée) et qu’elle n’est pas distincte des associés qui l’ont fondée ou qui en font partie. Cela signifie que les associés ont une responsabilité illimitée pour les obligations contractées par la société envers les tiers. Par conséquent, en cas de défaillance, les membres de la société doivent également mobiliser leurs biens personnels. En effet, dans une société de personnes, les revenus des associés sont considérés comme des revenus personnels à des fins fiscales.
Plus précisément, dans une société de personnes, la responsabilité des associés est la suivante :
Illimité : Les membres ne sont pas seulement responsables des obligations de la société (dettes) dans la limite de leur part, mais sur l’ensemble de leurs biens personnels.
Solidaire : Les créanciers peuvent s’adresser à n’importe quel associé pour exiger le paiement de la totalité de l’obligation. L’associé payé peut ensuite se faire rembourser par les autres associés pour les montants dont il n’est pas responsable.
Subordonnée : Les créanciers sont d’abord payés avec les biens de la société, et ce n’est qu’après avoir épuisé cette voie qu’ils peuvent réclamer le paiement aux associés.
Types de partenariats
Il existe trois types de sociétés en nom collectif : société simple (S.s.), société en nom collectif (S.n.c.), et société en commandite (S.a.s.). Nous allons détailler ci-dessous leurs différences :
Société simple (S.s.)
Il s’agit de la forme juridique de base pour les partenariats. Elle ne peut être utilisée que pour créer une entreprise qui exerce une activité économique non commerciale. Ce type de partenariat doit être enregistré dans une section spéciale du registre des entreprises. En matière de responsabilité, tous les associés ont une responsabilité conjointe et illimitée pour les obligations de l’entreprise, et il n’existe aucune disposition pour la faillite. La responsabilité peut uniquement être exclue pour les associés qui ne gèrent pas directement la société, par le biais d’un accord exprès contraire. Pour que cet accord soit opposable aux tiers, ces derniers doivent en être informés par les moyens appropriés (par exemple, enregistrement au registre des entreprises).Quelques exemples de sociétés simples : activités agricoles et toutes les activités sportives amateurs.Société en nom collectif (S.n.c.)
La société en nom collectif est le modèle de base pour lancer une entreprise commerciale. Tout comme dans une société simple, les associés ont une responsabilité conjointe et illimitée pour les obligations de la société. Différence principale : contrairement à la société simple, il n’existe aucune option pour exclure un ou plusieurs membres de leur responsabilité personnelle ; tous les associés sont également dirigeants. Les sociétés en nom collectif peuvent également être soumises à la faillite, ce qui concerne tous les membres.Société en commandite simple (S.a.s.)
Les sociétés en commandite peuvent exercer des activités commerciales et non commerciales. Il existe deux types d’associés : Associés commandités : responsabilité illimitée et conjointe pour les obligations de la société. Associés commanditaires : responsabilité limitée à la part qui leur est attribuée. Pour établir une société en commandite, le nom commercial doit inclure au moins un des noms des associés commandités.
Constitution d’un partenariat
La formation de partenariats peut avoir lieu:
- Par acte public
- De gré à gré authentifié par un notaire
La société en nom collectif doit déposer le certificat de constitution au Registre des entreprises et notifier l’Agenzia delle Entrate (Agence italienne des recettes) dans un délai de 30 jours afin d’obtenir un numéro de TVA. Par la suite, elle doit demander toutes les autorisations municipales, licences administratives et permis sanitaires, et informer la Chambre de commerce italienne du début des activités. Dans le cas où l’activité exercée relève du secteur artisanal, elle doit être enregistrée dans la section pertinente du Registre des artisans.
Une autre étape importante consiste à notifier l’INPS (Institut national italien de la sécurité sociale) concernant l’inscription des associés pour le paiement des éventuelles cotisations sociales dues. Vous devez également vous inscrire à l’INAIL (Institut national italien d’assurance contre les accidents du travail) si l’activité est soumise à l’un des risques devant être assurés contre les accidents.
L’obtention d’un numéro de TVA et toutes les autres communications, y compris les enregistrements et obligations administratives pour créer une société en nom collectif, doivent être effectuées électroniquement ou par l’intermédiaire d’un conseiller fiscal de confiance.
Une fois votre société en nom collectif établie, plusieurs éléments doivent être pris en compte, par exemple le choix d’un fournisseur de services de paiement. En effet, choisir le bon fournisseur est essentiel pour démarrer et développer votre entreprise tout en respectant les exigences de conformité et de sécurité nécessaires pour protéger vos paiements, vos données et celles de vos clients. Des solutions comme Stripe Payments avec sa suite d’optimisation de paiements vous permettent d’accepter des paiements en ligne et en personne partout dans le monde, d’augmenter les conversions et d’assurer la conformité, tout en économisant des milliers d’heures de travail technique.
Différences entre les sociétés de personnes et les entreprises à responsabilité limitée
Dans les sociétés de personnes, l’élément subjectif — c’est-à-dire la responsabilité personnelle — prévaut. En revanche, dans les sociétés à responsabilité limitée, l’élément patrimonial prévaut sur l’élément subjectif. Voici les différences clés entre ces deux types de structures :
Responsabilité et autonomie patrimoniale
Les sociétés à responsabilité limitée sont des personnes morales (c.-à-d. qu’elles séparent l’associé de l’entreprise). Cela conduit à deux types d’autonomie patrimoniale différentes : Dans les sociétés de personnes, l’autonomie est imparfaite, car les associés contribuent avec leurs propres biens personnels aux obligations de la société. Dans les sociétés à responsabilité limitée, l’autonomie est parfaite, car la responsabilité des membres est limitée au capital souscrit.Création de l’entreprise
Les sociétés de personnes n’ont pas besoin de capital minimum. Lors de la constitution d’une société à responsabilité limitée, les membres doivent verser un capital minimum.Cession d’actions
Dans les sociétés de personnes, le transfert des parts sociales est normalement subordonné au consentement de tous les associés. En revanche, dans les sociétés à responsabilité limitée, sauf disposition contraire des statuts, les parts peuvent être librement transférées à des tiers.Administration
Dans les sociétés de personnes, tous les associés ou certains d’entre eux sont généralement responsables de l’administration. En revanche, dans les sociétés à responsabilité limitée, le rôle de membre est complètement indépendant de celui de dirigeant, et ce dernier n’a pas besoin d’être membre. De plus, l’administration des sociétés à responsabilité limitée s’effectue par un organe social (gérant unique, conseil d’administration).
Les entreprises à responsabilité limitée sont réparties en :
- Società per azioni (S.p.A.) : Joint-stock businesses
- Società a responsabilità limitata (S.r.l.) : Entreprises à responsabilité limitée
- Società a responsabilità limitata semplificata (S.r.l.s.) : Entreprise simplifiée à responsabilité limitée
- Società in accomandita per azioni (S.a.p.a.) :société en commandite par actions
Société de personnes : États financiers ou rapport?
En ce qui concerne les sociétés de personnes, les conditions « états financiers » et « rapport » sont souvent utilisés comme synonymes. Cependant, du point de vue de la législation régissant les sociétés de personnes, un rapport désigne un document qui vise simplement à informer les associés non gestionnaires du travail des administrateurs.
En revanche, d’autres parties de la législation mentionnent un document destiné à déterminer le résultat d’exploitation, constituant ainsi l’équivalent d’un jeu de comptes annuels. Dans une société de personnes, les comptes annuels sont un document comptable légal que les gérants rédigent pour résumer les données des autres écritures comptables et mettre en évidence la situation financière globale de l’entreprise, y compris les bénéfices et pertes correspondants. C’est un outil essentiel pour l’entreprise, qui remplit deux fonctions principales : constatation des faits et contrôle.
Étant donné que la loi ne prévoit pas de réglementation spécifique à cet égard, la doctrine juridique dominante semble établir que, sur la base des orientations générales de l’article 2217 du Code civil italien, il existe toujours une obligation de rédiger les comptes annuels pour les sociétés simples et les sociétés en nom collectif. En revanche, en ce qui concerne le rapport (au sens de document destiné à informer les associés non-gérants sur la gestion exercée par les gérants), cette obligation ne s’applique que lorsque certains membres ne sont pas gérants. En pratique, un document unique rédigé annuellement peut remplir simultanément les fonctions de comptes annuels et de rapport.
Répartition des bénéfices dans une société de personnes
En ce qui concerne la répartition des bénéfices dans les sociétés de personnes, les articles 2262 et 2303 du Code civil italien constituent les principales références réglementaires. L’article 2262 établit le droit pour tous les associés de recevoir leur part des bénéfices après approbation du rapport, sauf accord contraire. En d’autres termes, le droit de l’associé à percevoir des bénéfices découle de l’approbation du document. Le droit au rapport est donc l’un des droits les plus importants dans les sociétés de personnes, car il permet aux associés non-gérants de contrôler les activités exercées par les gérants. Ce droit à l’information est particulièrement important compte tenu de la responsabilité illimitée des associés. Dans une société en commandite, le droit au rapport est également un outil pour les associés commanditaires, leur permettant de vérifier la conformité et la régularité des opérations (article 2320 du Code civil italien).
L’article 2303 fixe des limites à la distribution des bénéfices. Il précise que les sommes ne peuvent être distribuées aux associés que si les bénéfices ont effectivement été réalisés et que, en cas de perte de capital social, les bénéfices ne peuvent être distribués que lorsque le capital a été reconstitué ou réduit dans une proportion correspondante. Ces limitations visent à protéger à la fois le patrimoine de la société contre les créanciers et la société elle-même, en établissant l’obligation de couverture financière des dettes avant la distribution des bénéfices aux associés.
Le Code ne prévoit aucune disposition spécifique concernant la modalité d’approbation du rapport, comme c’est le cas pour les sociétés à responsabilité limitée. Cependant, l’opinion la plus largement acceptée en doctrine juridique semble être que tous les membres sont responsables de l’approbation, y compris les gérants. Cela repose sur le fait que, autrement, le droit aux bénéfices de certains membres (les gérants) dépendrait uniquement de la décision des autres associés (non-gérants).
Le contenu de cet article est fourni uniquement à des fins informatives et pédagogiques. Il ne saurait constituer un conseil juridique ou fiscal. Stripe ne garantit pas l'exactitude, l'exhaustivité, la pertinence, ni l'actualité des informations contenues dans cet article. Nous vous conseillons de consulter un avocat compétent ou un comptable agréé dans le ou les territoires concernés pour obtenir des conseils adaptés à votre situation particulière.