• Stripe Climate s'engage à acheter pour 6 millions de dollars à quatre sociétés
  
• Stripe Climate élargit son équipe de conseillers scientifiques pour répondre à la diversité croissante des technologies.
  
• Plus de 15 000 entreprises de plus de 40 pays achètent désormais des crédits carbone via Stripe Climate
  

SAN FRANCISCO-Les modèles du GIEC prévoient que pour atteindre des émissions nettes nulles d'ici 2050, il faudra à la fois des réductions radicales des émissions et l'élimination permanente de gigatonnes de carbone de l'atmosphère chaque année. Cependant, les technologies disponibles capables d'éliminer le carbone à cette échelle ne sont tout simplement pas assez nombreuses.

Avec ces achats, Stripe a ajouté quatre nouvelles technologies à son portefeuille climatique avec un fort potentiel de déploiement. Stripe verse un montant initial de 2 millions de dollars pour aider à mettre ces technologies sur le marché et s'engage à acheter 4 millions de dollars supplémentaires pour les faire passer à une échelle supérieure si ces entreprises franchissent un certain nombre d'étapes techniques. Stripe sera le premier client de trois des quatre nouveaux projets :

• 44.01 transforme le CO₂ en roche, en exploitant le pouvoir naturel de la minéralisation. En utilisant une énergie propre, leur technologie injecte le CO₂ sous terre, accélérant sa réaction avec la péridotite, une roche disponible en abondance, pour massifier le stockage permanent du CO₂.
  
• Ebb Carbon utilise un système électrochimique breveté pour éliminer l'acide de l'océan et améliorer sa capacité naturelle à absorber le CO₂ atmosphérique et à le stocker sous forme de bicarbonate océanique.
  
• Eion accélère l'altération minérale en mélangeant des roches silicatées au sol. Leur produit en granulés est appliqué par les agriculteurs et les éleveurs pour augmenter le carbone dans le sol, qui au fil du temps se retrouve dans l'océan, où il est stocké de façon permanente sous forme de bicarbonate. Parallèlement au développement de sa technologie, Eion mène une étude inédite sur les sols pour améliorer la mesure de l'absorption du CO₂ dans les champs.
  
• Sustaera utilise des énergies renouvelables et des contacteurs d'air monolithiques en céramique pour capturer le CO₂ directement dans l'air en vue d'un stockage permanent sous terre. Leur système de capture directe de l'air, alimenté par de l'électricité sans carbone et construit avec des composants modulaires, est conçu pour une fabrication rapide et une capture à grande échelle.
  

« Le Climate Program de Stripe a été un véritable catalyseur pour Ebb », a déclaré Ben Tarbell, PDG d'Ebb Carbon. « Grâce à l'investissement de Stripe, nous serons en mesure de créer plus rapidement une piste significative pour stocker le CO₂ en toute sécurité, et réduire l'acidité de l'océan à grande échelle. »

Stripe Climate permet à toute entreprise de diriger automatiquement une fraction de ses revenus sur Stripe vers ces technologies d'élimination du carbone, en moins d'une minute. À ce jour, plus de 15 000 entreprises dans 40 pays ont participé à ces efforts, contribuant ainsi à stimuler une demande critique pour les nouvelles technologies. Stripe Climate a financé près de 10 % de la nouvelle usine de capture directe de l'air de Climeworks, et a été le premier client du nouveau procédé de Charm Industrial pour l'injection permanente de liquide contenant du carbone dans le sous-sol, qui a maintenant piégé plus de 5 000 tonnes de carbone.

« Si nous voulons avoir une chance de parvenir à l'élimination du carbone à l'échelle de la gigatonne d'ici 2050, il nous faut faire beaucoup plus d'essais », a déclaré Nan Ransohoff, responsable du climat chez Stripe. « Nous sommes ravis d'acheter l'élimination de carbone à quatre nouvelles entreprises prometteuses, et d'être le premier client de trois d'entre elles. Notre objectif est d'aider un portefeuille d'approches prometteuses à atteindre la ligne de départ, puis de les aider à se développer rapidement. »

Stripe Climate a élargi son panel d'experts techniques pour examiner de près les nouvelles technologies qui se cachent derrière cette série d'achats. Habib Azarbadi, docteur au Center for Negative Carbon Emissions de l'Arizona State University, s'est concentré sur la capture directe dans l'air ; Kate Maher, docteur au Stanford Woods Institute for the Environment, a examiné la géochimie ; et Alexander Muroyama, docteur à l'Institut Paul Scherrer, s'est concentré sur l'électrochimie.

Toutes les demandes de projets, ainsi que les spécificités des critères de renouvellement pour un rachat, sont disponibles publiquement sur GitHub.