MyMiniFactory donne vie à la magie de l'impression 3D

En facilitant les interactions entre les designers et les adeptes de l'impression 3D, MyMiniFactory répond aux besoins d'une nouvelle génération de collectionneurs et de joueurs.

Visionnez la présentation complète de MyMiniFactory sur YouTube.

Au cours des trois dernières années, le nombre d'imprimantes 3D vendues dans le monde a plus que triplé, une tendance dont MyMiniFactory a su tirer profit. Basée au Royaume-Uni, cette plateforme met en relation des designers et des propriétaires d'imprimantes 3D qui peuvent imprimer et décorer leurs créations.

MyMiniFactory se positionne comme une place de marché dynamique, mais aussi comme une vaste communauté internationale. Elle connaît un succès grandissant en raison de la fatigue du numérique et des confinements dus à la pandémie.

Si la presse parle le plus souvent de l'impression 3D dans le cadre de la médecine et de l'industrie, cette technique est aussi très populaire pour la création de jeux de société : ce marché de 12 milliards de dollars regroupe tant les jeux de plateau que les jeux de rôle, souvent en lien avec la fantasy, la guerre ou la science-fiction.

Le MetaReverse

Les fans de jeux font appel à MyMiniFactory pour trouver et acheter des designs qui leur permettent de fabriquer, par exemple, un tank, une armée de redoutables « sauriens » ou encore une porterie. L'impression 3D produisant un objet en résine grise, la plupart d'entre eux les peignent et publient même des photos de leurs œuvres sur MyMiniFactory, qui nomme ce principe « MetaReverse » : l'utilisation de la technologie pour recréer du lien dans le monde réel.

« L'impression 3D, ce n'est pas créer des objets qui prendront la poussière sur une étagère », explique Matthew Weston, le directeur financier de MyMiniFactory. « Ces créations ont un intérêt social. Ce qui passionne les personnes qui utilisent notre plateforme, c'est l'ensemble du processus. »

Lancé en 2013, le site compte désormais des milliers de designers qui vendent leurs créations à plus d'un million de passionnés.

« Quand l'impression 3D a commencé à décoller, certaines personnes se sont dit qu'elles pourraient en vivre si elles parvenaient à vendre leurs créations », explique Matthew Weston. « L'une d'elles a même fondé une entreprise qui emploie aujourd'hui près de 30 personnes. »

De loisir à emploi à temps plein

Parmi les figures de MyMiniFactory, on trouve Alejandro Zaragosa de Cast n Play. Sa série Terrain Essentials est très prisée au sein de la communauté ludique, qui s'en sert pour créer des mondes complexes en intérieur. Alejandro Zaragosa vit à Mexico City. Au début, il concevait et imprimait ses propres pièces, car il ne pouvait pas les acheter près de chez lui. Au fil du temps, ses créations ont intéressé de plus en plus de monde, tant et si bien que lui et sa petite amie Mariana Luna ont noué un partenariat avec MyMiniFactory.

« Ils nous ont expliqué l'intérêt de tout centraliser sur une même plateforme », détaille Alejandro Zaragosa. « Notre clientèle n'a pas besoin de multiplier les sites pour télécharger des fichiers et trouver des créateurs. Pour les créateurs, c'est aussi l'occasion d'évoluer avec le site, qui nous permet de tester ses nouvelles fonctions et de concevoir des projets qui les utilisent. »

Le paiement en un clic dope les conversions

En 2018, MyMiniFactory a lancé une boutique pour les designers. Depuis, la plateforme a ajouté des fonctions de levée de fonds (Pledge Manager), des abonnements mensuels (Tribes) et un système de prévente (FronTiers), qui reposent tous sur Stripe. En plus de Stripe Checkout, Payments et Tax, la plateforme utilise depuis peu Link by Stripe, une fonctionnalité qui permet aux clients de payer en un clic en remplissant automatiquement leurs informations de paiement et de livraison lors d'un achat. MyMiniFactory estime que Link entraînera une hausse d'au moins 7 % de son taux de conversion.

« Les personnes qui utilisent notre place de marché font régulièrement des achats, et l'expérience de paiement en un clic prend donc tout son sens », affirme Matthew Weston. « Il était évident pour nous qu'il nous fallait activer Link dès que possible. »

L'impression 3D devenant toujours plus polyvalente et abordable, les perspectives de croissance de MyMiniFactory sont prometteuses. Début 2022, la plateforme a racheté 3DC, une entreprise qui imprime et envoie des créations 3D aux personnes non équipées. En parallèle, elle étend ses activités à d'autres catégories de produits, comme l'ingénierie mécanique, les jouets et les bijoux, notamment avec cette horloge composée de 230 pièces qui utilise un tourbillon à 3 axes, un scooter des neiges télécommandé ou encore un jeu d'empilement de pièces très amusant.

« Nous aidons de nouveaux créateurs indépendants à développer un marché, mais nous ne perdons pas de vue notre communauté d'origine, qui continue de nous faire confiance, car nous sommes toujours restés fidèles à nous-mêmes », révèle Matthew Weston. « Notre passion, c'est avant tout la leur. »